Alors que le gouvernement va augmenter de 25% le contrôle des chômeurs, il a dans le même temps fait pression sur le parlement européen pour qu’il laisse les multinationales continuer leurs montages pour échapper à l’impôt.
Macron est le président des riches. Rien de nouveau sous le soleil. Ceux qui ont survécu à l’écoute de son interminable allocution de cette semaine ont pu encore une fois le constater. Le chef de l’État gouverne non seulement dans l’intérêt des plus aisés, mais il veut également faire la chasse aux pauvres.
Cachez-moi ce chômage que je ne saurais voir
Au milieu de sa diatribe, décrivant la pureté de son action en tant que chef de l’État, le natif d’Amiens a bien rappelé à tout le monde qu’il était déjà en campagne pour sa réélection. Plus que n’importe lequel de ses prédécesseurs, il a tout fait pour maquiller les véritables chiffres du chômage. Il n’a ainsi pas hésité à écarter d’un revers de main la moitié des demandeurs d’emploi en ne tenant compte que de la catégorie A. Le président ignore donc pas loin de 3 millions d’inscrits dans des situations souvent extrêmement précaires.
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Faire descendre les chiffres à tout prix
Peu importe donc si de nombreux Français tombent dans des situations de précarité, de stress ou de fragilité économique ; Macron poursuit le modèle allemand en essayant de manipuler les chiffres. Il continue également à véhiculer l’idée fausse que les chômeurs seraient des paresseux pour justifier le durcissement de sa politique envers eux. Le seul objectif consiste pourtant à radier un maximum de personnes des listes pour pouvoir présenter le chiffre le pus faible possible. Pour ce faire, la majorité va d’ailleurs augmenter les contrôles de 25%. La chasse aux pauvres est ouverte.
Les riches dorment sur leurs deux oreilles
Dans le même temps, le gouvernement a fait pression avec succès sur le parlement européen pour vider de sa substance la loi sur la transparence fiscale. Et comme nous vous l’apprenions en avril dernier, elle s’était appuyée directement sur un document du MEDEF ! Toujours est-il que les efforts de l’hexagone ont payé (comme quoi quand elle veut vraiment avoir de l’influence sur l’UE, la France le peut), puisque le parlement européen a fait en sorte que les multinationales gardent les mains libres.
Des contrôles à deux vitesses
Ainsi, les grandes entreprises pourront toujours continuer à procéder à des montages financiers qui leur permettront d’échapper à l’impôt. Comme toujours pour éviter de toucher à l’argent des riches, ce gouvernement va gratter les quelques miettes qu’il reste aux plus pauvres et aux plus faibles. Et tandis que les contrôles sur les précaires augmentent, les grandes fortunes se voient remettre des milliards d’aides sans contrepartie, et le nombre de contrôleurs fiscaux ne cesse de diminuer d’années en année. Oui, rien de nouveau sous le soleil.
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