Plusieurs pays, y compris ceux qui dénonçaient l’opération israélienne à Gaza, ont exprimé leur soutien à Tel-Aviv.
Le scénario était redouté quasiment depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre. En réaction à une frappe israélienne sur une annexe de son consulat en Syrie, le 1er avril, l’Iran a attaqué Israël dans la nuit de samedi à dimanche. Une attaque qui n’a pas fait de dégâts ou presque, une attaque sans suite, mais tout de même une attaque. « Une étape sans précédent dans une guerre régionale de plus en plus profonde et de plus en plus directe », estime Julien Barnes-Dacey, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord du Conseil européen des relations étrangères.
L’Iran a « lancé un essaim de 200 drones tueurs, des missiles balistiques et des missiles de croisière », dont « la grande majorité » a été interceptée, a indiqué l’armée israélienne dans la nuit. La plupart de ces drones ont d’ailleurs été interceptés avant d’atteindre le territoire israélien, au-dessus de la Syrie ou de la Jordanie. Le ministre iranien des Affaires étrangères a indiqué avoir averti la Maison Blanche d’une opération « minime, limitée » environ « 72 heures avant l’opération », dimanche après-midi.