Maxence

[Maxence]

Il me semble que c’est une pratique assez connue :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Taq%C3%AEya

Pour le reste, on a le même type de discours chez les communistes, les féministes etc… Ce n’est pas propre spécifiquement aux musulmans.

Les « questions » bien huilées » nécessitent un gros travail d’investigation afin de bien maîtriser le sujet justement. Quelqu’un d’habile en com’ aura tôt fait d’embobiner un journaliste peu préparé.

[Maxence]

Il n’est pas seulement question du danger, mais aussi des effets d’une substance sur la société. Comme je l’ai expliqué, la consommation de cannabis ruine une partie de la jeunesse en la privant de ses capacités cognitives à un moment où elle en a le plus besoin. L’alcool ne rend pas idiot mais émousse la conscience que l’on a du risque, ce qui favorise des comportements dangereux. Les deux drogues sont difficilement comparables car leurs effets ne sont pas les mêmes.

Néanmoins je suis d’accord avec vous sur la question d’un reportage, en mettant en valeur l’utilisation de cette substance comme outil efficace de contrôle social. Je suis personnellement favorable à une légalisation très encadrée, où les gains pour l’Etat servent à financer la prévention et la prise en charge des fumeurs.

[Maxence]

Si la toxicité générale du cannabis est plutôt faible, ce n’est pas une drogue à prendre à la légère, notamment à l’adolescence où elle affecte fortement les capacités cognitives, notamment liées à l’apprentissage et à la mémorisation, entraînant potentiellement une baisse du QI.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2825218/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3931635/
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/acps.12629

Mon expérience personnelle me laisse penser que les gros fumeurs ayant consommé sur une longue période restent marqués à vie avec un ralentissement général de la cognition, des difficultés à se concentrer et une modification de la personnalité. Sachant qu’un QI moyen plus faible rend les populations plus docile (comme c’est le cas avec les animaux domestiques par exemple), un usage généralisé du cannabis va plutôt dans le sens d’un régime autoritaire. A ce sujet, la Corée du Nord est un paradis pour les weedés…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cannabis_en_Cor%C3%A9e_du_Nord

Le sujet est donc plus complexe qu’il n’y parait. La répression et l’économie parallèle qu’elle engendre crée d’énormes problèmes, mais la légalisation et le libre accès sans barrière ni prévention est dangereuse.

[Maxence]

Bonjour Bienvenin,

Si le questionnement naïf de ses interlocuteurs fonctionne bien avec les manifestants et les gens du peuple qui n’ont pas d’objectifs de communication ou d’éléments de langage, aller parler avec des autorités religieuses sans poser de contre-factuel revient à être un relais de leur propagande.

On a vu ce que ça a donné avec le centre Zahra, où le type explique tranquillement que plusieurs membres font du tir sportif et y entreposent leurs armes sans que VL relève ce point tout de même troublant. La moindre des choses aurait été de casser la propagande bien lustrée en posant une question simple : « Avec le climat de tension installé par le terrorisme islamiste actuel, pensez-vous que ce soit bien raisonnable d’apprendre à vos membres à manipuler des armes et à les stocker à votre centre communautaire musulman? ». Entre ça, le paillasson Israël et le financement iranien, pas étonnant que le procureur ait voulu faire une perquisition. C’est un peu comme si l’imam d’un mosquée salafiste commençait à prendre des cours pour piloter un avion de ligne. Il a le droit, certes, mais c’est tout de même assez suspect et il est normal de questionner son interlocuteur.

En pratique, allez voir le chargé de com’ du CCIF et il n’aura face à vous que des paroles de paix, de fraternité, de communion et de tolérance etc etc… tandis qu’en privé et dans leurs actions, on remarquera probablement autre chose. C’est vrai pour tous les milieux et pas seulement pour les musulmans, même si le double discours est particulièrement important dans cette communauté, notamment avec la technique réthorique de la motte castrale.
(Pour ceux qui ne lisent pas l’anglais : le « coup de la motte castrale » revient à défendre une position extrémiste et intenable, puis quand on te le fait remarquer, préciser « ha mais non, moi je dis seulement que [position beaucoup plus nuancée donc acceptable] » (aka « se réfugier dans sa motte castrale »), avant de ressortir de la motte et de retourner aux positions extrêmes sitôt la discussion close…)

Une telle enquête, si intéressante soit-elle, demande aussi beaucoup de préparation et de rompre avec l’angélisme pour vraiment s’intéresser à la réalité du terrain. En tant que contributeur je ne désire pas participer à la propagande musulmane.

[Maxence]

« Le problème n’est pas d’être Juif musulman ou chrétien, voir bouddhiste, mais c’est de vivre ensemble sans mettre la religion en avant à tout bout de champ. »

Ne confondons pas tout, l’Islam se distingue des autres religions par l’axiome selon lequel leur texte sacré a été dicté par leur dieu. Il est interdit d’interpréter et donc la finalité est justement de « mettre la religion en avant à tout bout de champ. » Ce n’est pas le cas dans le christianisme où l’exégèse des textes est capitale et où une surcouche de tradition vient modérer le tout. C’est encore moins le cas dans le Bouddhisme, où le salut est personnel et donc ne doit pas affecter la société. Le judaïsme est entre les deux car il comporte une loi similaire à la charia, mais comporte tout de même une bonne part d’interprétation.

Une enquête sur le sujet permettrait justement de comprendre si ce « vivre-ensemble » est possible en posant les questions difficile : demander par exemple à un musulman s’il accepterait de marier sa fille à un chrétien et qu’elle prenne sa religion. S’il serait prêt à se battre contre un pays musulman si une guerre se déclarait. Etc Etc…

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