Europe : un eurodéputé LREM annonce la fin des véhicules essence et diesel dès 2035

Invité sur franceinfo vendredi dernier, l’eurodéputé Pascal Canfin a annoncé la fin de la vente de voitures thermiques en 2035.

Un objectif européen

Vendredi dernier, l’eurodéputé LREM-Renaissance Pascal Canfin a expliqué au micro de franceinfo qu’« en 2035, dans quinze ans, 100% des véhicules qui seront commercialisés devront être électriques ». En effet, l’Union européenne a actualisé dans la nuit du 10 au 11 décembre son objectif de réduction des émissions des gaz à effet de serre, qui devra être de -55% d’ici 2030 par rapport à 1990. « Vous ne pourrez plus acheter une voiture diesel ou essence en 2035 dans toute l’Europe », a confirmé l’eurodéputé également président de la commission Environnement du Parlement européen et ancien directeur général de WWF France.

Vers des normes strictes

Lors de ce dernier Conseil européen de l’année 2020, les 27 États membres sont parvenus à conclure un nouvel accord sur le climat, à la veille du cinquième anniversaire de la signature de l’Accord de Paris. Selon le député européen Pascal Canfin, « le standard de CO2 qui va être fixé par l’Europe sera tellement exigeant que seuls les moteurs électriques passeront le test ». En clair, même si la vente des véhicules avec un moteur à combustion ne sera pas officiellement interdite, les fabricants automobiles seront forcés de passer à l’électrique afin de respecter les nouvelles normes.

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Un texte pour juin 2021

Afin d’officialiser ce nouvel accord, un texte législatif devrait apparaître l’année prochaine après que les Vingt-Sept auront déterminé les contours de cette nouvelle loi. « C’est une règle européenne, une directive obligatoire donc juridiquement contraignante », ajoute Pascal Canfin, avant de préciser que « le texte sera sur la table en juin 2021, date à laquelle douze textes législatifs vont être révisés pour changer les règles de notre quotidien et justement sortir du blabla et faire respecter dans le droit ».

Les ONG très critiques

Alors qu’Emmanuel Macron se félicitait vendredi dernier « d’un signal majeur et d’une ambition concrète » suite à cette nouvelle décision européenne, des ONG environnementales se sont montrées beaucoup plus sceptiques. Cet objectif, jugé comme n’étant « pas à la hauteur de l’urgence climatique » par Greenpeace, est également dénoncé comme une « ambition en trompe-l’œil » par le Réseau Action Climat. Quant à la militante suédoise Greta Thunberg, elle a dénoncé des « objectifs hypothétiques et lointains » ainsi que des « promesses vides », tout en martelant son souhait de voir imposer des objectifs d’émissions annuels immédiats.

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