Le trésor britannique a annoncé ce 31 décembre 2019 une forte hausse du salaire minimum de 6,2%. Celle-ci s’adresse aux employés de plus de 25 ans et fera passer le salaire minimum à 8,72 livres de l’heure à partir du 1er avril 2020.
La création du salaire minimum outre-Manche sous sa forme actuelle s’est faite en 2016. 2,8 millions de britanniques sont concernés par cette hausse selon l’administration de Boris Johnson. L’augmentation annoncée est quatre fois supérieure au taux annuel d’inflation de novembre (1,5%). C’est suite au résultat du référendum sur le Brexit en 2016 que la hausse des prix s’est accélérée mettant à mal le pouvoir d’achat, la tendance s’étant atténuée ces derniers mois.
Bien sûr, l’annonce a immédiatement été critiquée par la chambre de commerce britannique qui s’inquiète d’une mesure qui pourrait peser sur les finances des entreprises durant cette période « d’incertitude économique ». Hannah Essex, la co-directrice générale de la chambre de commerce, appelle le gouvernement à en « compenser le coût », sans préciser comment.
Le parti de Boris Johnson a emporté des sièges occupés depuis plusieurs décennies par les travaillistes dans le centre nord du pays, les régions anciennement ouvrières et défavorisées, très majoritairement favorables au Brexit. Les promesses de campagne du premier ministre sont à l’opposé de ce que proposait son parti encore récemment. Bien que situé officiellement à droite économiquement, Boris Johnson semble décidé à augmenter les dépenses dans les services publics, notamment dans le secteur de la santé et la police, ainsi que dans les infrastructures publiques. Si cette politique est effectivement appliquée, et l’augmentation du salaire minimum en est un prémisse favorable, les plus démunis devraient en sentir concrètement les bénéfices.
Cette décision ne fait que mettre encore plus en évidence le modèle économique voulu par l’Union européenne qui, ne jurant que par la « concurrence libre et non faussée », empêche les gouvernements de mettre en oeuvre des politiques publiques redistributives en faveur des classes populaires. Bruno Lemaire a d’ailleurs annoncé le 8 décembre dernier, malgré le contexte politique et social extrêmement dur en France, que le Smic ne recevrait pas de « coup de pouce » de la part du gouvernement, il subira simplement la revalorisation annuelle dû à l’inflation en ce 1er janvier… Et Emmanuel Macron a annoncé lors de son discours de fin d’année qu’il poursuivra coûte que coûte la réforme des retraites commanditée par l’Union Européenne.
Quand les Français se décideront-ils à se libérer de la camisole européenne, comme l’ont fait les britanniques ?
C’est le seul moyen de sauver le modèle social français.
Le Média Pour Tous
le brexit n,as pas encore ete effectuer que deja cela as des effet positif sur les couches populaires! si la droite britannique comme l,est la droite populiste polonaise depuis 4 ans vire en quelque sorte gaulliste social elle risque d,enterrer la gauche pour longtemps!!
Emmanuel Macron a annoncé lors de son discours de fin d’année qu’il poursuivra la réforme des retraites commanditée par l’Union Européenne coûte que coûte. Et pour bien montrer qu’il n’a rien à faire du peuple français il préfère étaler son arrogance, son mépris et honorer les représentants de la finance en élevant M. Cirelli (Jean-François) au grade d’officier de la Légion d’Honneur à compter du 1/01/2020 sur proposition du 1er sinistre Cet ENARQUE, haut-fonctionnaire et chef d’entreprises président d’une société de gestion d’actifs. Pour être clair Il est depuis 4 janvier 2016 le Président de BlackRock France, Belgique et Luxembourg),… Lire la suite »