Les lourdes conséquences de la crise sanitaire ne semblent pas épargner les campagnes françaises, où la distribution d’aide alimentaire est de plus en plus cruciale.
Discrètes, on entend peu parler d’elles mais pourtant les campagnes françaises souffrent également de la crise sanitaire. Pour leur venir en aide, les associations comme la Croix-Rouge, parcourent les petits villages afin d’apporter un soutien au plus démunis.
La discrétion avant tout
Depuis le début de la crise sanitaire, les associations d’aide alimentaire voient leurs bénéficiaires se multiplier. Les zones rurales ne font pas exception. Si dans certaines villages, peu d’habitants sont touchés par le virus, la crise économique se fait en revanche bien sentir. Dans l’Yonne, la camionnette de la Croix-Rouge sillonne les routes de communes en communes et s’installe stratégiquement pour que les bénéficiaires puissent récupérer leurs colis, à l’abris des regards. « L’idée, c’est qu’ils viennent nous voir à pied pour qu’ils ne soient pas regardés comme des pestiférés », explique un bénévole.
« 30% de bénéficiaires en plus »
Jean-Pierre Lhoste, le président de la Croix-Rouge d’Avallon, s’inquiète de voir la demande exploser. Lors des premiers passages de la camionnette, une petite poignée de personnes se présentait au véhicule pour obtenir l’aide alimentaire. À présent, ils sont une dizaine. « Depuis le coronavirus, on est à peu près de 20 à 30% de bénéficiaires en plus. Ceux qui viennent, ce sont des jeunes, jusqu’à 40-45 ans » témoigne-t-il. Il est parfois difficile pour ces nouveaux bénéficiaires de faire le premier pas. Ce sont les maires des communes, qui dans certains cas, accompagnent les habitants les plus en difficulté jusqu’à la camionnette de l’association.
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Un lien social à entretenir
Pour la plupart sans emploi, les habitants sollicitant ces associations souffrent de la solitude imposée par la crise sanitaire. Les bénévoles ont alors deux rôles indispensables à jouer : la distribution alimentaire, et l’entretien du lien social. « 98% des gens que je sers n’ont pas de travail. Il n’y a pas de magasin, il n’y a rien dans ce petit village. Donc, quand ils nous voient arriver avec le camion, ils sont contents de nous retrouver » raconte l’un d’en eux.
Le nombre d’offres d’emploi dégringole
L’une des conséquences de la crise sanitaire est bien la précarisation de l’emploi. Selon Pôle emploi, les offres concernant les contrats courts n’ont pas été trop impactés par la crise. En revanche, le nombre d’embauches en CDD longs et en CDI a chuté. En 2020, une baisse alarmante de 24% des déclarations de ces contrats a été recensée. D’après le baromètre Prism’emploi, le travail temporaire a reculé de 23,6% sur un an, ce qui correspond à la suppression de près de 185.000 emplois en équivalent temps plein.
Nos campagnes vivent une situation de plus en plus préoccupante, que l’État français – affaibli par des décennies d’ultra-libéralisme et d’abandon des services publics – n’a plus les moyens de résoudre. Place, donc, aux associations et à la charité publique…
Le Média pour Tous
Mal au cœur je peut éventuellement héberger des femmes en difficultés
« LES CAMPAGNES FRANÇAISES SOUFFRENT EN SILENCE »
Sans doute parce que la parole nous est confisquée (penseriez-vous que le réseau de communication internet ne couvrirait pas nos campagnes… ?)
« QUE FAIT LE GOUVERNEMENT ? »
Question bien saugrenue au regard de ce que nous subissons jusqu’à aujourd’hui depuis des lustres.
Pas de précarisation, pas d’ONG « humanitaires » financées par nos fossoyeurs.
« Cherchez la cause des causes » et peut être que là vous visualiseriez les contours du COMPLOT. Cette précarisation était prévisible, voire prévue et voulue. Les sommes d’argents distribuées aux ONG via le « Charity-business » auraient suffi à l’éviter mais si tel était leur volonté, il n’y aurait pas eu de plandémie « COVID » qui impacte les campagnes et les villes bien au-delà de nos frontières. Cependant, certains « états » résistent.
Et sans aucune honte, les élus locaux pour la plupart de droite et extrême droite ou fièrement écolos ou communistes ou mieux socialistes ! … accompagnent les pauvres à la soupe au camion … comme s’est mignon tout plein cette belle France !
On pourrait en rire si on nous annonçait pas encore dans les médias le match : En Marche/MLP pour les prochaines présidentielles de l’année prochaine !
Hécatombe dans nos campagnes et pas que des paysans. C’est un scandale que des assos tels que Les Restos du Cœur et la Croix Rouge y perdurent. Leurs aides ne devraient être que ponctuelles. Dans la durée, elles se font complices de l’incurie de l’état envers les français. Les Gilets Jaunes ont de l’avenir.