Peltier décidera fin juin s’il est candidat à la présidence



Le premier vice-président des Républicains Guillaume Peltier a indiqué mardi qu’il se laissait jusqu’à fin juin pour décider de briguer ou pas la présidence du parti, en soulignant que « plus les jours passent, moins (il) l’exclu(t) ».

La prochaine « équipe » à la direction du parti devra réunir « deux qualités » après l’échec historique de LR aux européennes et la démission de leur président Laurent Wauquiez: une capacité « institutionnelle » à « rassembler ténors et cadres » de la droite, et le « renouvellement », a-t-il estimé sur France 2.

A cet égard, il a jugé que le chef de file des députés LR Christian Jacob, qui « fait partie des personnalités les plus abouties en termes de capacité de rassemblement » et d' »expérience », « n’incarne pas le renouvellement ».

Lui, au contraire, n’a « pas été ministre », a été « élu local », est un « nouveau député élu en 2017 ». Et « chacun sait que je suis populaire auprès des militants », a-t-il fait valoir.

« Je me laisse jusqu’à la fin du mois de juin pour prendre une décision », a-t-il dit. « Plus les jours passent, moins je l’exclus et en même temps, la tâche est si immense et grande qu’il faut la préparer avec beaucoup d’humilité et de sang froid ».

Face à la « déroute » des européennes, « je ne suis pas de ceux qui considèrent que la droite c’est fini », a-t-il souligné, défendant « une troisième voie » dans le « duel mortifère » opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen.

La droite a un espace à occuper entre « un M. Macron qui parle aux Français qui vont très bien tout en haut, et une Mme Le Pen qui parle aux Français qui vont très mal tout en bas: au milieu, il y a 70% des Français, des classes moyennes, artisans, commerçants, fonctionnaires des hôpitaux, travailleurs, salariés, qui attendent un porte-parole avec des idées concrètes ».

Allant au-delà de son idée exprimée en juin 2018 d’augmenter le Smic de 20%, il a plaidé pour une « hausse générale des salaires, pas payée par l’Etat, pas payée par les entreprises, mais par une baisse des dépenses publiques et une baisse drastique des cotisations sociales ».

A ceux qui souhaitent qu’il n’y ait qu’une candidature unique au poste de président et pas de campagne, pour éviter les divisions, avant l’élection à l’automne, il a répondu « pourquoi pas », si « cette candidature de consensus est la conséquence d’un vrai travail en commun », mais ce serait « très malsain » qu’elle soit « imposée d’en haut une fois de plus ».

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