Le laboratoire français Valneva, basé dans la région nantaise, aurait bientôt mis au point un vaccin contre le covid-19. Problème, à défaut de la France, c’est le Royaume-Uni qui a financé cette trouvaille. Celui-ci sera donc prioritaire.
C’est l’histoire d’une biotech française qui cherchait un financement pour créer un vaccin contre le coronavirus. Elle lance donc un appel, auquel la France reste sourde. En septembre dernier, c’est finalement le Royaume-Uni qui répond favorablement : il a même déjà commandé 60 millions de doses.
LES INDISPENSABLES 📌
▶️ #Vaccin – Valneva, une biotech française pour un vaccin britannique ?
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— 24h Pujadas (@24hPujadas) January 27, 2021
Les britanniques d’abord, l’UE ensuite
La France ne s’est jamais emparée de la question au niveau national, elle a préféré laisser cette responsabilité à l’Union Européenne. Celle-ci est encore en négociations pour acheter des doses françaises. Une chose est sûre, les Britanniques seront servis bien avant nous. L’usine de production est d’ailleurs située en Écosse. Londres devrait même disposer de ce nouveau vaccin dès octobre 2021. Pour la France, comme pour le reste de l’Europe, il faudra attendre début 2022.
Un avantage sur Pfizer et Moderna
Les résultats définitifs des tests cliniques sur la sûreté du vaccin doivent être rendus à la fin de l’été prochain. Le laboratoire semble néanmoins confiants puisqu’il a déjà lancé sa production « afin de ne pas prendre de retard sur ses concurrents ». À l’inverse de Pfizer, le vaccin Valneva reposera sur un virus inactivé, une technique éprouvée, déjà utilisée à l’époque de Pasteur. Si ce fonctionnement permettra de rassurer les sceptiques quant à la technologie ARN messager, il a aussi l’avantage de ne pas nécessiter une température de conservation de -70°.
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Macron et ses copains de chez Sanofi
Alors que la quasi intégralité des médias se focalisaient sur l’Institut Pasteur et sur Sanofi, personne n’a donc semblé remarquer Valneva, qui, dans son coin, parait sur le point de réussir là où ses concurrents français ont échoué. Un fiasco qui pose question lorsque l’on connait les liens étroits entre Emmanuel Macron et le PDG de Sanofi. Tous ces tâtonnements peuvent également nous amener à une réflexion plus poussée sur notre dépendance à l’égard des laboratoires privés et sur le manque de solutions publiques dans ce domaine…
Le Média pour Tous
Si une fin aura lieu dans cette histoire, il y a un paquet de va-nu-pieds qui devront repondre pour leurs ineptitudes, incompetences, malladresses, maleveuillance etc. Le fouet ne serait pas assez bon comme règlement de comptes.
Il est en cours d’essai, il faudrait attendre les conclusions avant de crier cocorico. S’il était validé, il faut savoir, hormis que ce vaccin est élaboré à partir de cellules de rein de singe vert, qu’il contient de l’hydroxyde d’aluminium, ce fléau. Il serait bon que les labos innovent aussi dans des adjuvants non toxiques :
https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/714-vla2001
Le site : https://valneva.com/research-development/covid-19-vla2001/?lang=fr Donc non, rien n’existe encore, à part une recherche en cours. Peu importe les financements, ça ne veut pas dire que ça fonctionnera, ce qui a peu de chance d’arriver (de manière générale). Au moins effectivement la technologie est connue, pas besoin de nouveau débat, celui-là est déjà bien creusé puisqu’il y a l’adjuvant à l’aluminium et le reste. C’est donc un de ces vaccins qui prennent habituellement des années à être développés et testés, qu’on sait faire utilement pour des pathogènes qui ne mutent quasiment pas, mais pas pour les virus à ARN, qui eux… Lire la suite »