Marine Le Pen, a annoncé dimanche soir son intention de poursuivre la ministre de la Santé devant «la justice» après que cette dernière a estimé sur LCI que la présidente du Rassemblement national «court» quand «elle peut rejoindre les néo-nazis».
Au lendemain des insultes proférées à l’encontre du philosophe Alain Finkielkraut, Agnès Buzyn avait accusé Marine Le Pen – qui avait dénoncé «un acte détestable et choquant» – de jouer un «un double jeu». «Elle est contre l’antisémitisme mais elle a plein de néonazis dans son entourage» et «dès qu’elle peut aller en Autriche ou à Bruxelles rejoindre les néo-nazis et mouvements d’extrême droite d’Europe et du monde entier, elle y court», a-t-elle déclaré, concluant: «Elle mange à tous les râteliers. C’est ce que j’ai à dire aujourd’hui».
Ces propos sont infâmes et Mme @agnesbuzyn en répondra devant la justice. Ce gouvernement est de plus en plus indigne, en plus d’être totalement incompétent ! MLP https://t.co/lJPyo1Rv5D
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 17 février 2019
Plainte pour «injure»
Une déclaration qui a hérissé l’ancienne candidate à l’élection présidentielle. «Ces propos sont infâmes et Mme Agnès Buzyn en répondra devant la justice. Ce gouvernement est de plus en plus indigne, en plus d’être totalement incompétent!», a-t-elle réagi sur Twitter.
Le trésorier du RN, Wallerand de Saint-Just, a indiqué au Parisien-Aujourd’hui en France, que la plainte sera déposée pour «injure». «Dire ce qu’a dit Mme Buzyn, c’est juridiquement et intellectuellement une injure publique. On n’est pas dans la diffamation car il n’y a pas d’imputation d’un fait précis», a précisé le conseiller régional d’Île-de-France, et avocat de profession.