L’ancien haut-commissaire aux retraites a écopé ce jeudi de quatre mois de prison avec sursis et 15000 euros d’amende pour ne pas avoir déclaré plusieurs mandats à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.
C’est l’une des affaires qui a ébranlé le quinquennat d’Emmanuel Macron. Après la démission fracassante de Jean-Paul Delevoye le 16 décembre 2019, entraînant son retrait du gouvernement et du paysage politique, le temps est venu de sa condamnation sur le plan judiciaire. À l’issue d’une audience qui s’est tenue jeudi 2 décembre après-midi en toute discrétion au tribunal correctionnel de Paris, l‘ancien Haut-Commissaire aux retraites a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende. Il n’y a pas de peine d’inéligibilité à son encontre ni d’inscription à son casier judiciaire.
D’entrée de jeu, l’ancien chiraquien devenu l’homme de confiance du président et l’un des piliers de la Macronie, chargé d’arrimer la mère de toutes les réformes, a choisi le « plaider-coupable ». Autrement dit, en jargon judiciaire, une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), qui au terme d’une procédure allégée, conduit le procureur de la République à proposer une peine inférieure à celle encourue, en échange de la reconnaissance de sa culpabilité.