La police polonaise a fait usage de gaz lacrymogènes ce mardi matin. Sans davantage de précision, le président biélorusse a assuré de son côté avoir été informé de « tentatives d’apporter des armes dans le camp de migrants » installé à la frontière avec la Pologne.
La situation est encore très tendue à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. Les forces de sécurité polonaises ont fait usage ce mardi matin de gaz lacrymogène contre des migrants qui jetaient des pierres, dans le village de Kusnica (Est) à la frontière avec le Bélarus, a annoncé mardi le ministère polonais de la Défense.
« Des migrants attaquent nos soldats et officiers avec des pierres et tentent de détruire la clôture pour entrer en Pologne », a tweeté le ministère. « Nos forces ont utilisé du gaz lacrymogène pour mettre fin à l’agression des migrants ». La Pologne a ensuite annoncé qu’un de ses policiers était grièvement blessé, vraisemblablement victime d’une fracture du crâne, dans des heurts. « Malheureusement, en résultat d’une attaque par des personnes poussés par le côté bélarusse, un policier a été grièvement blessé », a tweeté la police.
« L’essentiel, aujourd’hui, est de défendre notre pays, notre peuple et d’éviter les heurts », a réagi ce mardi le président biélorusse Alexandre Loukachenko, selon des propos rapportés par l’agence de presse étatique biélorusse Belta. « Il ne faut pas que ce problème devienne une confrontation ardente », a-t-il ajouté, à propos de la crise migratoire à la frontière avec la Pologne, qu’il est accusé d’avoir orchestrée, ne dégénère en confrontation avec ses voisins européens.