L’État a demandé à EDF de racheter les activités nucléaires de General Electric. Un secteur qui appartenait pourtant encore en 2014 au groupe français Alstom et dont Emmanuel Macron avait favorisé la vente.
En 2014, sous le gouvernement Hollande, l’entreprise Alstom vendait son secteur Energie à la multinationale américaine General Electric. Au départ, sous l’impulsion d’Arnaud Montebourg, alors ministre de l’économie, l’État s’oppose à la vente. Mais le conseiller de François Hollande, un certain Emmanuel Macron, poussera pour que la vente finisse tout de même par avoir lieu. Plus tard, on découvrira d’ailleurs, derrière cette affaire, un véritable scandale d’État avec plusieurs centaines de millions à la clef.
« Nous ne sommes quand même pas au Venezuela ! »
À l’époque Arnaud Montebourg s’oppose farouchement à Emmanuel Macron et préconise de placer une partie de l’entreprise sous la tutelle de l’État. L’actuel président de la République lui rétorque alors : « Nous ne sommes quand même pas au Venezuela ». Peu de temps après, Montebourg quittera le gouvernement, et Macron prendra son poste.
Une manœuvre électoraliste ?
Seulement, aujourd’hui, avec la crise sanitaire, la nécessité d’un État souverain apparait de plus en plus évidente aux yeux d’un nombre croissant de Français. En apparence, Emmanuel Macron a donc, semble-t-il, changé son fusil d’épaule. Celui-ci aurait en effet réclamé à EDF de racheter la branche nucléaire de General Electric. En difficulté, l’entreprise américaine qui avait déjà procédé à des plans sociaux, serait déjà d’accord. Pour le moment, on ignore cependant encore combien cette opération va coûter par rapport à celle qui aurait pu être effectuée en 2014.
Délit de ridicule
Si certains perçoivent l’énergie nucléaire comme dangereuse, d’autres y voient au contraire un outil souverain et décarboné. En ce sens, les sites de Belfort ou sont produites les turbines à vapeur des EPR apparaissent comme des joyaux industriels. En soi, on ne peut que se réjouir qu’un tel trésor tombe entre les mains de l’État, mais on peut tout de même rire jaune en songeant au comportement d’Emmanuel Macron qui a royalement retourné sa veste. Rappelons par exemple, que le même personnage souhaitait encore il y a peu de temps vendre nos barrages hydrauliques au privé.
C’est fou comme l’approche des élections peut vous changer un homme…
Le Média pour Tous
Mais quelle merde ce mec !!
MACRON C’EST LE PLUS FORT DANS LA MAGOUILLE.!!!