La crise politique n’en finit plus au Mali. Les militaires, mécontents du nouveau gouvernement annoncé par les autorités de transition, ont arrêté le président et le Premier ministre, lundi 24 mai. Une grande partie de la communauté internationale a condamné « fermement la tentative de coup de force » et « exige la libération immédiate et inconditionnelle » du président Bah Ndaw et du Premier ministre Moctar Ouane, conduits sous la contrainte au camp militaire de Kati, à quelques kilomètres de Bamako, haut lieu de l’appareil militaire malien.
C’est là que le président élu Ibrahim Boubacar Keïta avait été conduit le 18 août 2020 par des colonels putschistes pour annoncer sa démission. Ce sont semble-t-il les mêmes colonels qui sont à la manœuvre neuf mois plus tard. Leurs intentions ne sont pas connues.
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