La plus haute juridiction administrative française a infligé, mardi 22 décembre, un sérieux revers au préfet de police de Paris Didier Lallement en interdisant l’usage de drones pour surveiller les manifestations sur la voie publique.
« La décision du préfet de police de Paris de procéder à l’utilisation de drones pour la surveillance de rassemblements de personnes sur la voie publique est suspendue », a tranché le Conseil d’État qui ordonne à Didier Lallement de « cesser, sans délai » leur emploi pour cet usage.
C’est la seconde fois en quelques mois que la juridiction administrative ordonne au préfet de laisser ses drones au sol. En mai dernier déjà, le Conseil d’État avait suspendu l’usage des drones pour faire respecter à Paris les mesures sanitaires dans le cadre du déconfinement.
Je trouvais très bien qu’on interdise les drones pour faire respecter à Paris les mesures sanitaires dans le cadre du déconfinement.
En revanche je ne trouve pas bien du tout qu’on ne puisse pas surveiller les rassemblements de personnes sur la voie publique. Je pense au contraire cette surveillance très utile en ce moment.
la démocratie a encore quelques soubresauts : ne serait elle pas totalement morte ?
si j’étais pessimiste, je dirais que c’est pour nous faire croire qu’il existe un contre pouvoir, mais ce matin, j’ai décidé d’être optimiste !!