Depuis peu, une nouvelle plateforme, initiée par des citoyens, réclame un référendum sur une sortie de la France de l’union européenne. Nous vous livrons ici un extrait de leur plaidoyer.
2005 : 55 % des Français votent NON au traité constitutionnel européen.Depuis, plus aucun référendum sur l’Union européenne n’a eu lieu. Est-ce normal ?Pourtant, deux changements majeurs viennent de se produire. Et ces changements vont coûter cher aux Français.
LE ROYAUME-UNI A QUITTÉ L’UNION EUROPÉENNE : la contribution financière de la France passe à 28,7 milliards par an.
Coût : 13 milliards par an
LA COMMISSION EUROPÉENNE A ADOPTÉ UN « PLAN DE RELANCE DE L’UE »
à la suite de la crise économique causée par le covid-19.
Coût : 40 milliards
Pouvons-nous accepter de payer de telles sommes sans être consultés ? NON.
Nous devons pouvoir voter sur ce sujet.
7 RAISON DE DEMANDER UN RÉFÉRENDUM
1) Il est grand temps de faire le bilan de l’UE et de l’euro
On nous a imposé le traité de Lisbonne, la classe politique a trahi notre NON de 2005 au nom de promesses mirifiques (croissance, emploi, sécurité, rayonnement mondial, etc.). La démocratie a été bafouée, et ces promesses n’ont pas été tenues.
Les Français doivent avoir le droit de s’exprimer sur cela. Ils doivent avoir le droit de faire le bilan de l’UE, presque 30 ans après le traité de Maastricht, et le bilan de l’euro, 20 ans après son adoption. Ils ont le droit de s’exprimer enfin sur une question simple
et cruciale : veulent-ils toujours plus d’UE ou veulent-ils reprendre leur indépendance ?
2) L’Union européenne nous coûte de plus en plus cher
Le Brexit ainsi que le « plan de relance » européen créent une lourde charge financière en plus pour les Français (13 milliards et 40 milliards d’euros). Or « Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée » (article 14 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789).
Les Français doivent donc être consultés sur cette contribution exorbitante. Notre texte fondamental l’impose.
3) Notre démocratie est dans l’impasse
Les politiques menées depuis 1993, par la droite comme par la gauche, sur tous les sujets fondamentaux (économiques, sociaux, budgétaires, diplomatiques, écologiques, migratoires) sont identiques en substance. L’influence de l’UE sur cette uniformité n’est pas assez soulignée.
L’alternance est paralysée par les traités européens qui étouffent dans l’œuf toute autre politique. Cette paralysie est la cause de la progression calamiteuse de l’abstention. Interroger les Français sur notre appartenance à l’UE est la clé pour redonner aux Français le goût au vote et tirer notre pays de l’impasse.
4) Il faut envoyer un signal fort à la classe politique
Les Français ne sont plus écoutés par leurs dirigeants. Depuis la trahison du NON de 2005, la confiance entre la classe politique et les Français est rompue. Nous devons donc trouver un moyen efficace de faire respecter la volonté populaire. Les récents sondages montrent aussi que 65 % des Français réclament davantage de souveraineté. Un référendum sur l’UE permettra enfin l’expression de ce double désir : se faire respecter et reprendre le contrôle.
Signé !