Peu importe les théories, le néolibéralisme est définitivement à l’origine du coronavirus. Et si les comportements humains n’évoluent pas, la suite pourrait être encore pire.
D’après les dernières théories en vogue, le covid-19 serait tout droit issu d’une expérience chinoise qui aurait mal tourné et se serait propagé au monde entier. Au demeurant, peu importe si cette théorie se vérifie ou non, le fléau qui frappe actuellement la planète est directement lié au fonctionnement ultra-libéral de la quasi-totalité des États du monde.
La guerre économique comme moteur d’une catastrophe scientifique ?
Si l’on en croit la version du controversé Luc Montagnier, le virus pourrait sortir d’un laboratoire chinois duquel il se serait accidentellement échappé. Ce scénario de film américain s’inscrirait directement dans la guerre économique que se mènent les USA et la Chine. En effet, selon le prix Nobel, cette recherche aurait pu avoir pour but la mise au point d’un vaccin contre le sida. Une telle prouesse aurait représenté une belle victoire de l’Empire du Milieu face à l’adversaire américain. De quoi prendre de tels risques sanitaires ? L’avenir nous le dira peut-être…
Après avoir détruit son environnement, l’Homme subit un retour de bâton
La théorie privilégiée jusqu’alors, et qui parait sans doute la moins fantaisiste, reste celle de l’origine animale du virus. Plus précisément, ce n’est pas l’animal lui-même qui est responsable de la propagation des épidémies, mais l’être humain qui réduit toujours plus son environnement et son habitat et le traque pour diverses raisons.
75% des maladies émergentes sont liées à une transmission animal-Homme
« Il y a déjà eu deux épisodes antérieurs : le SRAS en 2003, et le MERS-Coronavirus dans la péninsule arabique en 2012 » rappelle Philippe Sansonetti, microbiologiste au collège de France. Ces deux épidémies étaient survenues « dans des conditions similaires à la situation actuelle » ajoute-t-il. Ces deux virus appartiennent en effet à la même famille que le covid-19. Pour le chercheur, on sait déjà que « ce type de virus avait une capacité à passer de l’animal à l’Homme ».
L’emprise de l’Homme sur la planète crée des opportunités de transmissions
Cécile Aenishaenslin, épidémiologiste à l’Université de Montréal, rappelle également que « la vulnérabilité de certaines populations humaines qui se tournaient vers la faune sauvage » est à « l’origine du virus Ebola ». On voit aussi par là que la fragilité sociale des peuples favorise elle aussi les épidémies. Philippe Sansonetti pointe du doigt « l’emprise de l’homme sur la planète, et son invasion d’écosystème dans lequel il n’est pas naturellement présent » qui « créé des opportunités de sauts d’espèces ».
L’exploitation du vivant à l’origine du covid-19
Le Coronavirus, comme d’autres virus avant lui, s’abattrait donc sur l’humanité à cause de la destruction des barrières naturelles avec les espèces sauvages. On peut ainsi mettre en cause la déforestation, l’étalement urbain, le braconnage, les conditions sanitaires de l’élevage intensif, la dispersion d’animaux exotiques ou encore la dégradation des espaces naturels. Dans le cas du covid-19, on pense d’abord au trafic d’animaux dont la Chine est friande, notamment à travers les croyances issues de sa médecine traditionnelle.
La mondialisation a terminé le travail
L’exploitation du vivant, symptôme supplémentaire d’un libéralisme effréné, est donc très certainement à l’origine de la pandémie actuelle. Mais d’autres facteurs ont aussi permis sa propagation. C’est le cas par exemple de la mondialisation. Déjà responsable de nos nombreuses pénuries par la faute des délocalisations, elle a aussi favorisé des échanges et une circulation humaine au-delà du raisonnable. Rappelons que nous sommes passés de 730 millions de voyageurs internationaux en 1980 à 4.5 milliards en 2019. Dans de telles conditions, le virus ne pouvait être que mondial…
La Faune sauvage abrite encore 1.7 millions de virus inconnus
Selon les estimations du Global Virome, la faune sauvage abriterait même encore 1.7 millions de virus inconnus. De quoi craindre le pire pour l’avenir si les êtres humains poursuivent dans cette voie. D’autant plus que l’élevage intensif qui prend de plus en plus d’espace pourrait lui aussi provoquer de nouvelles maladies, comme on l’a vu avec la grippe porcine ou la grippe aviaire. Au-delà de la crise sanitaire, cette pandémie est donc avant tout une crise environnementale, symbole parfait du néolibéralisme prôné par l’immense majorité des gouvernements mondiaux. Reste à savoir si l’Humanité réussira à prendre un virage essentiel, vital pour sa propre survie, ou continuera à foncer dans le mur…
Le Média pour Tous
vive les endormis !!!
misterflip; nos défauts sont les yeux par lesquels nous voyons l’idéal… Croyez-moi, mon ami, l’erreur aussi a son mérite!
monsterflip ; nos défauts sont les yeux par lesquels nous voyons l’idéal, croyez moi cher ami, l’erreur aussi a son mérite!
Tout à fait, bravo pour cet article ; nous devons changer et pas seulement que de gouvernement, mais de façon de vivre. Donc de système et le mieux serait dans le monde entier ! Aller voir la Vidéo des Gilets jaunes Constituants « Les Gilets Jaunes, le coronavirus et l’avenir de la recherche avec Jean-Pierre Petit » où JP Petit explique vers la 38ème minute pourquoi et ce qui suivra si rien n’est fait
origine animale du virus… ? Une théorie pour les masses.
davidicke.com
Mais depuis cette vidéo il y a eu les constations du Professeur Montagnier, virus mélangé avec celui du Sida, donc même si il y a un problème avec la biodiversité, peut on tout mettre sur le dos du déplacement des animaux, à contrario sur le dos des élevages intensifs sûrement, donc quid du point d’équilibre entre protection de la biodiversité, des rêves prométhéen de certains scientistes, protection des populations, sans être forcé de les culpabiliser.