« C’est une pure folie », a-t-il martelé. Lors des débats sur la « loi anti-casseurs » à l’Assemblée nationale, mercredi 30 janvier, le député UDI Charles de Courson n’a pas caché son opposition. « Où sommes-nous ? C’est la dérive complète », a-t-il déclaré, avant d’ajouter une comparaison qui a fait réagir l’hémicycle : « On se croit revenu sous le régime de Vichy. Je dis bien le régime de Vichy. »
La mise en garde de @C_DeCourson contre la #LoiAntiCasseurs : « C’est la dérive complète ! On se croit revenu sous le régime de #Vichy ! Réveillez-vous ! C’est une pure folie de voter ce texte ! ». #Manifestation #GiletsJaunes #DirectAN pic.twitter.com/lhhT0lpcdZ
— LCP (@LCP) 30 janvier 2019
« Réveillez-vous »
Charles de Courson s’exprimait contre la possibilité, désormais accordée, aux préfets de prononcer des interdictions de manifester, disposition clé de la proposition de « loi anti-casseurs ». « Réveillez-vous mes chers collègues », a lancé l’élu, fils de résistant, aux députés.
Il n’est pas le seul à s’y être opposé. La gauche est montée au créneau contre la mesure sur les interdictions, dénonçant des « lettres de cachet » (PS) ou une « loi de circonstance » (PCF) face aux « gilets jaunes », s’attaquant « aux libertés fondamentales de tout un peuple » et introduisant dans le droit commun une mesure permise dans le cadre de l’état d’urgence (LFI).