Argent virtuel et données personnelles : l’UE va présenter son portefeuille numérique

L’UE s’apprête à dévoiler son projet de portefeuille numérique, qui devrait permettre de stocker à la fois son argent, sa pièce d’identité et ses données personnelles.

Un portefeuille virtuel

Selon le Financial Times, Bruxelles devrait dévoiler demain les plans d’un portefeuille numérique, destiné à terme aux citoyens de l’Union. Le projet, en réflexion et élaboration depuis 2014, devrait être officiellement lancé d’ici un an. Ce portefeuille sera également doublé d’une identité numérique, afin de faciliter le stockage d’informations des Européens.

Ce portefeuille permettra aux utilisateurs de stocker un certain nombre de documents comme des cartes d’identité, des permis de conduire, des mots de passe, mais aussi des moyens de paiements. En effet, ce projet a notamment pour but de simplifier les transactions en ligne et les démarches administratives au sein de l’Union européenne, afin que ces démarches soient réalisées entièrement par voie numérique.

The EU will unveil plans for a digital wallet that would allow citizens to log into government websites or pay utility bills using a single recognised identity https://t.co/MvKM82ct9N

— Financial Times (@FinancialTimes) June 1, 2021

Un système « extra-sécurisé »

Cet écosystème numérique européen ne sera pas obligatoire, mais Bruxelles le garantit comme étant « extra-sécurisé et d’une grande flexibilité ». De plus, cette initiative aurait également pour objectif de concurrencer les GAFAM américains, qui disposent désormais d’un stock conséquent de données d’utilisateurs européens.

Selon une source du Financial Times, « les gens auront également le pouvoir de décider de la quantité d’informations qu’ils transmettent, tandis que Google et d’autres ne vous laissent pas décider ce que vous donnez ». L’Union européenne promet également une sécurisation des données afin d’empêcher les entreprises privées de les utiliser à des fins commerciales. Enfin, la connexion à l’application pourrait également se faire par lecture d’empreintes digitales ou rétiniennes, bien que les détails techniques ne soient pas encore finalisés.

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