Le mouvement présidentiel, LREM, se prépare à vivre ses premières élections municipales. Sans ancrage ni historique au niveau local, et sur fond de dissensions entre les têtes d’affiche et le reste des fidèles, le parti majoritaire à l’Assemblée Nationale craint particulièrement cette échéance.
Ce début d’année 2020 est tout d’abord marqué pour La République En Marche par plusieurs démissions dans ses rangs. Après plusieurs départs en janvier, l’hémorragie continue donc au sein du groupe LREM à l’Assemblée Nationale, avec deux nouveaux départs ce mois-ci. La députée Frédérique Tuffnell a décidé de quitter le parti et son collègue Xavier Batut a lui décidé de se mettre en retrait.
Frédérique Tuffnell, une cadre de 63 ans, qui siège à la commission du Développement durable, a expliqué à l’AFP avoir « vraiment porté la campagne d’Emmanuel Macron », mais affirme avoir atteint un « point de non-retour ». Elle fait état d’une décision pleinement mûrie qui résulte de plusieurs constats. Elle estime ainsi que « la volonté de réforme et la vitesse imposée ont pris le pas sur la capacité d’écoute du gouvernement et la concertation avec les Français ». Elle déclare par ailleurs vivre une grande frustration du fait du manque d’appétence du groupe pour les sujets environnementaux.
La députée de Charente-Maritime Frédérique Tuffnell a annoncé jeudi sa décision de quitter les #LREM invoquant notamment son refus de « creuser davantage le fossé » créé par la réforme des #retraites entre les Français et la majorité.- via @Le_Parisien https://t.co/W0gAbFMt94
— Catherine Gasté (@catherinegaste) February 6, 2020
2 nouveaux députés LREM quittent le navire en plein doute chez les macronistes
« Frédérique Tuffnell et Xavier Batut justifient leur décision en pointant un fonctionnement trop vertical ainsi qu’un sentiment « de lassitude et d’inutilité ». »#LREM #Macron https://t.co/i7RICB9Aic
— Laviesimplement (@Lvsimplement) February 6, 2020
Avec ce nouveau départ, les effectifs du groupe LREM tombent à 300 membres (et apparentés) à l’Assemblée contre 314 en 2017, alors que la majorité absolue est à 289 sièges. Encore 12 départs et c’est le drame…
Macron souhaite inciter les Ministres à se présenter
Selon le journal Le Parisien, Emmanuel Macron a choisi de ne pas sanctionner les Ministres qui seraient défaits aux élections municipales, comme cela était la coutume par le passé. De quoi, peut-être, motiver certains à se porter candidats ? « Il n’y aura pas de sanctions contre les ministres qui perdent » en cas de défaite d’un ministre aux élections municipales des 15 et 22 mars prochain, comme l’affirmait, il y a deux jours, une source gouvernementale au Parisien. « A partir du moment où l’on considère que ce n’est pas un scrutin national mais local, pourquoi en tirer des leçons nationales ? », complète une autre source de l’exécutif au quotidien francilien.
Pour l’heure, onze membres du gouvernement sur 38 se sont déclarés candidats aux élections de mars, cinq Ministres et six Secrétaires d’États. Parmi ceux-ci, le premier d’entre eux, Édouard Philippe est candidat au Havre. Il est d’ailleurs allé lancer sa campagne en grande pompe dans la ville de Seine-Maritime, le 2 février dernier. Il y a été accueilli par des opposants. Ces manifestants reprochent au chef du gouvernement, qui restera donc en poste s’il est élu maire, la réforme des retraites en cours, au sujet de laquelle l’exécutif est en plein bras de fer avec les organisations syndicales.
Ça s’envenime entre les manifestants et les forces de l’ordre #LeHavre #EdouardPhilippe #ReformeRetraites pic.twitter.com/AnOyXiAxVj
— Manon Loubet (@ManonLoubet2) January 31, 2020
Notons les candidatures de Gérald Darmanin (Action et Comptes publics) à Tourcoing (Nord) ou encore de Marlène Schiappa (Egalité entre les hommes et les femmes) dans le XIVe arrondissement de Paris. Selon plusieurs sources, d’autres membres du gouvernement réfléchiraient à se présenter, comme Emmanuelle Wargon (Transition écologique), Julien Denormandie (Collectivités) ou encore Adrien Taquet (Enfance). Ils n’auront pas à craindre de perdre leur fauteuil gouvernemental.
Municipales : Castaner veut effacer les résultats de 96% des communes pour gonfler le score de LREM
Rappelons que le Ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner a tenté honteusement, par une circulaire officielle, de manipuler les chiffres de ces élections. L’objectif était que les résultats consolidés au niveau national, qui seront annoncés sur toutes les chaînes d’informations dès 20h00 le 15 mars, soient les plus favorables à LREM. La circulaire a été retoquée par le Conseil d’État. Un article de Marianne, paru hier, montrait que la version corrigée de cette circulaire serait quand même très favorable au parti présidentiel…
Rappelons aussi qu’aujourd’hui est le dernier jour pour s’inscrire sur les listes électorales !
Municipales 2020 : derniers jours pour s’inscrire et sanctionner Macron
Après plusieurs mois de grogne sociale dans les rues et sur les rond-points, votre voix dans les urnes compte plus que jamais. Votons !
Le Média pour Tous
Cette gouvernance est rassurante, ils iront jusqu’au bout d’un CULOT, shutzpa en hébreux, prométhéen et Elle, kapital E le représente parfaitement , une mauvaise foi innocente …..la lutte des places sécurisée, par dessus tout, uber alles en allemand. Parfaite synchronicité de l’ Histoire, l’esprit est toujours là, phénoménale, les mêmes causes produiront les mêmes effets……quand est dans le désert, de fantaisies……pom, pom, pom.