Le RN échoue à constituer un « super groupe » nationaliste à Bruxelles



Alors que Marine Le Pen espérait attirer le parti du Brexit ou les troupes du Premier ministre hongrois Viktor Orban dans un grand groupe au Parlement européen, le groupe « Identité et démocratie » ne comptera au final que 73 membres.

Les mains tendues et les tractations de dernière minute n’y auront rien changé : le « super groupe » nationaliste au Parlement européen, souhaité par Marine Le Pen, n’existera pas. Le groupe dominé par le Rassemblement national et la Ligue de Matteo Salvini comptera 73 députés. Un score qui le place bien loin, par exemple, des 180 sièges du groupe de la droite, le PPE, pourtant affaibli.

L’ancienne candidate à la présidentielle s’était pourtant jusqu’à présent montré confiante quant à la constitution de ce « super groupe ». Fin mai, elle avait indiqué qu’il comptait déjà 77 membres et qu’elle espérait « pouvoir monter considérablement ce nombre ». Actuellement nommé « Europe des nations et des libertés », le groupe d’extrême droite va être rebaptisé « Identité et démocratie », a indiqué sur Twitter le nouvel eurodéputé RN Thierry Mariani. Il comptera 73 eurodéputés, dont 22 élus RN.

Le groupe parlementaire double tout de même sa taille

« C’est vrai qu’on aurait pu espérer mieux, mais on est beaucoup plus gros qu’avant » défend un eurodéputé RN auprès d’Europe 1. Avec 73 membres, le groupe parlementaire double en effet sa taille par rapport à ses effectifs dans le Parlement sortant, où l’ENL compte 36 membres issus de 8 pays. Outre les députés du RN, le groupe pourra compter sur 28 élus de La Ligue, mais aussi sur les membres du Vlaams Belang belge ou du FPÖ autrichien.

La présidence du groupe sera tenue par l’Italien Marco Zanni, ancien élu du Mouvement Cinq Etoiles qui avait rejoint l’ENL début 2017, a encore indiqué Thierry Mariani.

« Certains nous rejoindront en cours de route »

Dans le nouvel hémicycle, les eurosceptiques siégeront donc en ordre dispersé. Marine Le Pen et Matteo Salvini n’ont réussi aucune prise de guerre : ni les Britanniques du parti du Brexit, ni les conservateurs polonais, ni les Hongrois du parti du Premier ministre Vicktor Orban, pourtant courtisés tout au long de la campagne. « Attendons, certains nous rejoindront sans doute en cours de route », veut croire un cadre du RN.

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