Selon « les Echos », le rapatriement sous pavillon français des activités nucléaires de General Electric est freinée par les sanctions américains liées à la guerre en Ukraine. Un gros caillou dans la chaussure d’Emmanuel Macron qui avait autorisé en 2014 la vente des très stratégiques turbines Arabelles, avant de décider de les racheter huit ans plus tard.
C’est une erreur stratégique majeure dont la réparation prend des allures de chemin de croix. En 2014, alors qu’il était conseiller puis ministre de François Hollande, Emmanuel Macron donnait le feu vert à la vente par Alstom, fleuron français du nucléaire, d’une partie de ses activités dans l’énergie à son concurrent, l’américain General Electric. Cette cession intervenait dans un contexte très particulier.
Alstom faisait alors l’objet de poursuites judiciaires aux Etats-Unis et l’un de ses cadres, Frédéric Pierucci, avait même été incarcéré outre-Atlantique, dans ce que de nombreux observateurs ont interprété comme une manoeuvre de destabilisation américaine visant à mettre la main sur les très sratégiques activités françaises. La vente concernait un joyau de technologie tricolore : les turbines Arabelle, les plus puissantes du monde, équipant de très nombreuses centrales nucléaires à travers le monde.