Progressisme : un dîner à 2.500 dollars pour lutter contre son racisme inconscient !

C’est une information « The Gardian », de plus en plus de femmes blanches et « progressistes » paient 2.500 dollars pour assister à un dîner où on leur explique en quoi elles sont en réalité racistes.

La nouvelle tendance aux États-Unis, c’est de mener une lutte acharnée contre le racisme. Afin d’être sûr de n’épargner personnes et de lutter contre le racisme inconscient, la société Race for Dinner organise des dîners dans lequel on explique aux femmes blanches démocrates se disant « progressistes », en quoi elles ont inconsciemment un grave problème avec les gens de couleurs.

Le concept de Race for Dinner est simple, il faut qu’une femme blanche se porte volontaire pour organiser un repas où elle invitera sept autres participantes, blanches elles-aussi. Le but étant de discuter des problèmes raciaux aux États-Unis, et ce, sous la surveillance des deux fondatrices Regina Jackson, afro-américaine, et Saira Rao, indo-américaine.

Saira Rao a confié au quotidien britannique que si elle et sa partenaire organisaient « ce genre d’événement dans une salle de conférences, ces femmes quitteraient la pièce […] Mais on a toujours appris à ces femmes blanches et aisées que l’on ne quitte jamais un dîner en plein repas ». Les créatrices de Race for Dinner, admettent que ces femmes « progressistes » sont capables de reconnaître un racisme sous-jacent dans leur comportement, c’est pourquoi ces événements leurs sont consacrés. Les électrices de Trump ne sont donc pas les bienvenues, et les hommes blancs encore moins.

Dessin de Marsault

Depuis 2019, 15 repas ont été organisés dans les grandes villes américaines. Les participantes « savent qu’elles font partie du problème et qu’elles veulent faire partie de la solution » confie l’une d’entre elles. Lors de ces dîners, les discussions s’animent autour de la question raciale afin de déterminer les comportements à améliorer. Un exemple ? Une ancienne participante a raconté une de ses expériences personnelles : une personne l’aurait félicitée de manière condescendante d’avoir adopté deux enfants noirs. Elle a fait part au groupe qu’avec ce qu’elle avait traversé pour être mère « le fait qu’ils soient noirs n’avaient pas d’importance ». Heureusement, Saira Rao est intervenue pour faire comprendre à la mère que sa phrase était raciste en lui rétorquant : « donc tu reconnais qu’adopter un enfant noir, c’est descendre bien bas en fait ? ». Bonne ambiance.
Certaines anciennes participantes se sont plaintes de voir, comme l’exemple ci-dessus, leurs propos déformés, avec un ton souvent agressif et provoquant. Payer 2.500€ pour se faire insulter, faut le vouloir.

Cette dérive n’est pas nouvelle aux États-Unis, l’université d’Evergreen a beaucoup fait parler d’elle à ce sujet. Là-bas, les professeurs doivent se présenter aux élèves en commençant par énumérer  leurs privilèges (homme, blanc, cis-genre, etc). On y enseigne que seuls les blancs sont racistes et que cette haine de l’autre est dissimulée partout, jusque dans notre inconscient…

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