En Australie, la marque de luxe française Hermès va construire la plus grande ferme d’élevage de crocodiles du pays. Pas moins de 50.000 reptiles seront enfermés dans ces lieux, avant de finir en sacs à main.
On évoque souvent les scandales de l’élevage traditionnel, destiné à l’alimentation, mais on parle bien peu du crocodile. Ce reptile, tout comme ses cousins alligators et caïmans, fait, en effet, l’objet de nombreux élevages à travers la planète. Il existerait pas moins de 500 fermes de ce type dans 47 pays du monde. Au total, près d’un million d’animaux vivraient dans ces installations dans des conditions parfois déplorables.
Trois ou quatre crocodiles tués pour un sac Hermès
Dans cette affaire les marques de luxe françaises sont particulièrement impliquées. Hermès, le leader sur le marché va d’ailleurs construire sa propre ferme en Australie, premier pays exportateur au monde. 50.000 animaux y seront concentrés, le tout pour un projet estimé à 33 millions d’euros. Il faut dire que pour constituer un sac de la marque, trois ou quatre crocodiles sont nécessaires, comme l’avouait lui même le PDG d’Hermès. Une autre marque française, Louis Vuitton, est également bien implantée dans la région. À elles deux, ces géantes du luxe possèdent d’ailleurs la majorité des exploitations du genre dans cette zone.
Une industrie très lucrative
Il faut dire que cette industrie rapporte énormément. Selon sa qualité, une seule peau de crocodile peut être revendue entre 400 et 800 euros. Par ailleurs, les bénéficies réalisés par les marques de luxes sont faramineux. Hermès qui fabrique environ 3000 sacs par an, les revends plusieurs milliers d’euros. Comble de l’indécence, la marque a récemment battu un record en voyant l’un de ses sacs se vendre 244.000 euros aux enchères. De leur côté, en Louisiane, les fermes d’alligators rapportent près de de 60 millions d’euro par an.
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Une industrie vraiment utile ?
Même si certains élevages utilisent également la viande de l’animal, on peut tout de même s’interroger sur la dimension éthique du fait de continuer à produire des sacs à partir d’un animal sauvage qui n’est pas fait pour vivre en captivité. La question se pose d’autant plus que cette industrie est réservée à une classe d’ultra riches et que de nombreuses alternatives végétales ou synthétiques existent aujourd’hui. Dans ces conditions, peut-on encore accepter l’existence d’un business plus que futile, basé sur la souffrance animale ? La question mérite d’être posée…
Le Média pour Tous
Idem avec les 17 millions (!!!!) de visons massacrés au Danemark pour éviter qu’on se prenne une grosse fièvre. C’est l’horreur.
Cette pratique d’élevage critiquable a mes yeux, a au moins une vertu, par l’abondance et la qualité des peaux obtenues , elle a certainement fait diminué les prélèvements en milieu naturel et par ce fait contribué a la préservation de la race.
Que dirait-on si un tel élevage intensif destiné au prélèvement de l’ivoire, permettait aux éléphants africains de survivre?
Faut il laisser disparaître a JAMAIS certaines espèces animales, ou les sauver grâce a des pratiques si contestables soient elles?
Le dilemme est posé. A vous d’y répondre.
JE HAIS CES BESTIOLES
Il est clair qu’elles n’ont rien de sympathiques, sauf en maroquinerie, là elles s’en retrouvent transcendées.
Le nom de l’industrie (Nom de la ferme où la , compagnie) de l’Australie m’aiderai à les dénoncé directement d’ici , bon boulot Thank You for letting us know Vincent
Merci
Bonjour, la ferme qui va être créée par Hermès remplacera une ancienne exploitation de fruits et légumes à 255 Alphatonia Rd, Lambells Lagoon NT 0822. Pour plus d’info, la source originelle : https://www.abc.net.au/news/rural/2020-11-10/hermes-mick-burns-plan-to-build-huge-crocodile-farm-nt/12823662
Effectivement ce n’est pas bien du tout. Je n’aime pas particulièrement ces animaux mais je suis opposée à leur massacre surtout pour faire des sacs, des ceintures, des chaussures …