Macron mise sur la concertation pour éteindre la contestation



Une consultation de dix semaines s’ouvre ce samedi, alors que l’acte V des « gilets jaunes » est prévu.

Un acte V décisif pour les «gilets jaunes». Et un acte II crucial pour la riposte de l’exécutif. Cinq jours après les premières réponses apportées par Emmanuel Macron pour tenter de résoudre la crise qui fait rage depuis plus d’un mois, le «débat national» qu’il a appelé de ses vœux doit être lancé ce samedi. Cette consultation, qui a été confiée à la présidente de la Commission nationale du débat public, Chantal Jouanno, doit durer jusqu’au 1er mars. Au total, quatre grands thèmes ont été retenus: transition écologique, fiscalité, services publics et débat démocratique. Ils se traduiront par quatre grandes questions, qui seront posées aux Français sur le terrain. Pour le reste, le flou domine autour de cette concertation dont l’organisation a été improvisée à la dernière minute sur demande du président de la République. Des questions demeurent sur la forme, d’abord, puisque les modalités et le séquençage doivent encore être précisés ce samedi. Mais sur le fond, aussi, comme en témoigne le couac autour de la question de l’immigration.

Résultat, les différents acteurs impliqués dans cette consultation se refilent la patate chaude. L’Élysée, qui est à l’origine du projet, renvoie vers Matignon, qui est chargé d’en piloter la mise en œuvre. Mais Matignon, qui ne souhaite pas déflorer les contours du débat avant son lancement officiel, renvoie de son côté vers Chantal Jouanno. Laquelle refuse de s’exprimer pour l’instant…

«Kits» de communication

Une chose est sûre, en tout cas: l’exécutif ne souhaite pas s’impliquer outre mesure dans la consultation. «Chantal Jouanno en sera à la fois l’architecte et la figure incarnante», explique-t-on. L’action du gouvernement devrait donc se limiter à l’envoi, dans les prochains jours, de «kits» de communication destinés aux 36.000 maires de France. Ces documents viseront à aiguiller l’ensemble des édiles pour leur permettre répondre de manière factuelle sur différents sujets, comme la dépense publique par exemple. «On va passer du rond-point à la mairie», veut croire un proche du premier ministre. «Nous sommes dans une période de baisse des tensions. Mais le débat n’est pas épuisé», ajoute-t-on.

Source Lefigaro.fr – lire la suite de l’article

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