D’après une information du Figaro, le parti de la majorité a diminué le nombres de villes où il souhaite présenter des candidats LREM.

Dix mois après le début du mouvement des Gilets Jaunes qui a mis en évidence la fracture territoriale dont souffre la France (mais que le pouvoir exécutif a traité avec des charges de CRS et des tirs de LBD), le parti de la majorité a vu sa cote de « popularité » s’effondrer dans les territoires ruraux et dans les petites villes.

À ce stade, seuls 120 candidats LREM ont été choisis pour les 1.100 communes de plus de 9.000 habitants, ce qui est peu. On voit donc bien que l’électorat d’En Marche (ceux qui sont les vainqueurs de la mondialisation et ceux qui ne le sont pas mais qui aimeraient l’être à tout prix) s’apprête à connaitre une désillusion électorale pour ces municipales alors même que le maire serait la personnalité politique en qui les Français ont le plus confiance selon une enquête Cevipof.

Cela s’observe en particulier lorsque Macron se rend chaque année à l’AMF (l’Association des Maires de France) où il est chahuté par les maires qui sont les élus vivant au plus près des Français et donc les plus à même de comprendre les difficultés que ceux-ci rencontrent. Nous voyons donc plus que jamais la fracture entre les Français intégrés dans le processus de mondialisation et ceux qui ne le sont pas (ou qui refusent de l’être) et qui sont de ce fait les « oubliés de la croissance ».

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