Le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a partagé auprès des maires d’arrondissement les fichiers analysant l’évolution des violence dans la capitale au cours de l’année 2019, quartier par quartier. Le journal « Le Figaro » a eu accès à ces fichiers.
Le bilan est alarmant, avec un nombre grandissant d’actes de violence dans la ville-lumière. Et il ne s’agit là que des actes qui ont donné lieu à une plainte. Jugez plutôt :
– 35.000 actes de violence « non-crapuleuse » recensés dans Paris depuis le début de l’année : il s’agit des violences commises sans avoir l’intention de commettre un vol. Il peut s’agir donc de règlements de compte ou bien tout simplement de violence gratuite. La hausse est de 9% par rapport à 2018.
– Une hausse de 70% des actes de violence « crapuleuse » (avec intention de commettre un vol) dans le Marais, de 40% dans le quartier des Tuileries, un des quartiers les plus touristiques de Paris. La hausse globale dans Paris est de 10,7%. L’explosion de violence concerne donc quelques quartiers du centre de Paris.
– Les rixes sur la voie publique ont augmentés de 8,3%, avec plus de 2.500 bagarres répertoriées.
Pour l’anecdote, on constate également une baisse de 7,8% de vols d’automobiles et de 6,1% pour les vols d’accessoires de voiture, la seule baisse enregistrée est donc sûrement liée à la politique anti-voiture d’Anne Hidalgo : moins de voitures dans la ville, donc moins de vols de ces mêmes voitures. Logique.
À quoi cette hausse de la violence dans Paris est-elle due ? Cela, le rapport ne le dit pas, ni l’article du Figaro. Y a t-il un lien entre la présence croissante de populations désoeuvrées sur le sol parisien – clandestins, migrants économiques, roms, etc. – et cette subite hausse des actes violents dans la capitale ? Le lien de causalité n’est pas absurde et les médias mainstream devraient mettre le sujet sur la table, sans tabou. Le Média Pour Tous compte bien enquêter sur la question.
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