Le policier Gilet Jaune poursuivi pour « outrage et rébellion » a été suspendu 4 mois

On attendait cela depuis longtemps et c’est désormais chose faite : un policier a enfin été poursuivi et suspendu de son service suite aux manifestations du samedi…

Le problème, c’est que le policier en question était du côté des Gilets Jaunes lorsqu’il a été interpellé au moment de l’acte 45 qui s’est déroulé le samedi 21 septembre et que nous avons couvert dans ce reportage. Nicolas C., capitaine de police affecté au service des technologies et des systèmes d’information de la sécurité intérieure, donc dépendant de la place Beauvau, n’était pas en service ce jour là et avait décidé de manifester aux côtés des Gilets Jaunes. Devant les bousculades provoquées par les policiers et dont nous avons été témoins à plusieurs reprises, et en particulier ce samedi 21 septembre, le policier aurait sermonné les forces de l’ordre : « Voltigeurs, bande de pédales, bande de branleurs… de mon temps la police ce n’était pas ça ». Interpellé, Nicolas C. aurait assumé ses propos en garde à vue, mais explique ne s’être pas rebellé lors de son interpellation, contrairement à ce que prétendent les policiers.

Suspendu durant quatre mois, il attend son jugement le 11 octobre devant la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris. En revanche, les enquêtes de l’IGPN sur les multiples Gilets Jaunes éborgnés et blessés, sur la mort de Zineb Redouane ou Steve Canico, ou sur les policiers qui ont insulté et molesté la LDH à Toulouse, piétinent.

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