Petite mise au point avant lecture :
- 5.836.000 : nombre de chômeurs français, toutes catégories confondues (sans compter les Français à la « périphérie » du chômage).
- 64% : pourcentage de français qui jugent « qu’accueillir des immigrés supplémentaires n’est pas souhaitable ».
C’est pourtant dans ce contexte, de crise migratoire et de crise de l’emploi, que le président du Medef s’est positionné en faveur de la facilitation et de la simplification du recrutement des migrants économiques.
Invité chez Jean-Jacques Bourdin, Geoffroy Roux de Bézieux a déploré le « chemin de croix » que constituait le recrutement d’un étranger.
« Est-ce qu’on rend l’octroi d’un titre de travail, plus simple, plus facile et plus planifié par rapport au besoin de l’économie ? Je pense qu’il faut dire oui. »
Pour le patron des patrons, ce n’est pas au gouvernement de fixer le nombre de migrants économiques pénétrant sur notre sol chaque année. Afin de faire correspondre la fluctuation des emplois disponibles et le nombre de migrants autorisés à venir travailler en France, le représentant du CAC40 propose qu’« un comité d’experts qui connaissent le marché de l’emploi » puisse décider du nombre d’étrangers accédant au marché du travail français. Il conclut par cette phrase sentencieuse :
« C’est les besoins de l’économie qui doivent dicter »
Faciliter et simplifier l’accès des migrants à notre territoire, voilà donc un des combats du Medef.
Qu’attendent la France Insoumise et ses partenaires de « l’alliance de la Gauche » pour applaudir l’humanisme du syndicat patronal ? Réponse au prochain épisode…
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