Eric Neuhof est un journaliste qui fut longtemps critique de cinéma. Il développe dans cet entretien réalisé par Konbini son avis sur l’évolution du cinéma français qui, selon lui, s’est converti à la logique de marché en privilégiant la quantité (on parle de plus de 250 films français par an) à la qualité.

Symbole de la déchéance du cinéma français  : les innombrables affiches de film faisant la part belle à Alban Ivanov, cet acteur-humoriste mis en avant dans 2/3 films par an et qui imite pâlement le style de Dieudonné, qui lui en revanche n’a plus accès aux studios de cinéma français (depuis sa critique de l’Etat d’Israël et sa dénonciation du lobby sioniste en France), au grand dam des cinéphiles (mais qu’on peut heureusement retrouver chaque semaine dans son Dieudobus, comme le montre notre reportage sur ce sujet – eh oui ! on est sur notre site, on peut bien faire un petit placement de produit).

Eric évoque le melon qu’ont les acteurs aujourd’hui lors de certains événements mondains comme par exemple les Césars. Difficile de lui donner tort quand on revoit les images du discours de Coluche remportant le César dans les années 80, et que l’on met ça en perspective avec les discours ultra bien-pensants actuels d’Isabelle Huppert, Cassel ou encore Marina Foïs (qui tient le pompon en matière de discours bien-pensant, on vous invite à visionner l’entretien qu’elle a donné à Léa Salamé, elle y explose tous les records). D’ailleurs, les couplets d’Eric Neuhof sur les scénarios-type du cinéma français ou le producteur à l’ancienne souhaitant coucher avec la starlette ont dû heurter la sensibilité du public de Konbini !

 

Trève de plaisanterie; si notre lecteur souhaite se cultiver agréablement en regardant un film, on lui recommande « Vive la France » de Michel Audiard. C’est sûr, c’est un film en noir et blanc mais ça restera toujours supérieur à un film de Besson. Bon visionnage !

 

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