« La conception délibérée d’un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure qui n’est pas sans risques pour le développement psychologique et l’épanouissement de l’enfant ».
C’est par ces mots que l’Académie de médecine a donné son avis sur l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires dans un rapport rendu public mardi 18 septembre. Elle ne s’arrête pas en si bon chemin puisqu’elle poursuit en disant : « De plus en plus malmenée par les évolutions sociétales, la figure du père reste pourtant fondatrice pour la personnalité de l’enfant, comme le rappellent des pédopsychiatres, pédiatres et psychologues ». Un tel discours à l’heure de la (future) ouverture de la PMA (et donc à terme de la GPA) contraste avec le gloubi-boulga macroniste ambiant – dont le vote de l’amendement prévoyant l’ouverture de la PMA au hommes transgenres a été l’apogée (dans le ridicule).
De fait, l’Académie de médecine est sûrement l’une des dernières institutions de notre pays à faire preuve de bon sens et à ne pas vouloir cautionner la tendance actuelle qui consiste à privilégier le « désir » d’avoir un enfant sur le bien-être de l’enfant. Cette prise de position diverge de celle de la plupart des psychanalystes qui évoquent la nécessité de « tuer le père » ainsi que les discours post-modernes sur la PMA.
Nous rappelons que le projet de loi sur la PMA sera débattu dès demain à l’Assemblée Nationale et qu’une manifestation se tiendra à Paris le 2 Octobre contre la loi de bioéthique. Le Média pour Tous sera présent pour couvrir cet évènement.
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