Incendie de Notre-Dame : du plomb détecté dans le sang d’un enfant



Après l’identification d’un cas d’enfant présentant un taux de plomb supérieur au seuil réglementaire, les familles avec des jeunes enfants et les femmes enceintes vivant sur l’île de la Cité, à Paris, sont invitées à une consultation de dépistage.

Les familles avec des jeunes enfants et les femmes enceintes vivant sur l’île de la Cité, à Paris, sont invitées à faire doser le plomb présent dans leur sang, après l’identification d’un cas d’enfant présentant un taux supérieur au seuil réglementaire, a indiqué, lundi 3 juin, l’agence régionale de santé d’Ile-de-France (ARS).

L’agence régionale, qui surveille les conséquences des retombées de plomb après l’incendie de Notre-Dame de Paris, a déclenché une « enquête environnementale » pour identifier, dans les lieux de vie de cet enfant, « la ou les causes de cette imprégnation et vérifier qu’elle n’est pas liée à d’autres facteurs que l’épisode exceptionnel » du sinistre survenu le 15 avril. L’enfant présente un taux supérieur au seuil réglementaire de 50 microgrammes par litre.

Ce taux de plombémie (dosage du plomb dans le sang) « impose de s’assurer que les facteurs d’exposition ont bien disparu et de suivre régulièrement la santé de l’enfant », mais « il n’implique pas de prise en charge thérapeutique particulière », précise l’agence régionale de santé dans un communiqué.

Toutefois, « par précaution », les familles ayant des enfants de moins de 7 ans et les femmes enceintes habitant l’île de la Cité sont invitées « à consulter leur médecin traitant, qui pourra leur prescrire une plombémie ». Pour les personnes qui le souhaitent, une consultation de dépistage a été mise en place depuis mardi sur rendez-vous au centre de diagnostic de l’Hôtel-Dieu.

Nettoyage humide des appartements

L’incendie de Notre-Dame de Paris est à l’origine d’une pollution au plomb aux abords de la cathédrale. Les prélèvements effectués à partir du 17 avril par le laboratoire central de la Préfecture de police de Paris ont montré qu’il n’y avait pas de risque associé à la qualité de l’air, mais que des valeurs hétérogènes, pour certaines élevées, étaient constatées dans les sols à proximité et dans certains locaux administratifs.

Face à ce constat, les sols en question ont été interdits d’accès au public. Leur dépollution va commencer dans les prochains jours. Pour les logements des riverains et afin d’éviter l’éventuelle ingestion de poussières de plomb, en particulier par les enfants, l’agence a diffusé des conseils de prévention visant à opérer un nettoyage humide efficace des appartements.

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