Ces derniers jours, Israël a intensifié ses restrictions sur la bande de Gaza, un territoire qui subit un blocus depuis près de 10 ans
Encerclée par la mer, l’Egypte et Israël, la bande de Gaza affronte un quotidien difficile depuis de nombreuses années. Dans un conflit qui s’étend depuis plus de 70 ans, Israël continue d’imposer de fortes sanctions aux palestiniens de Gaza, en particulier depuis la mise en place d’un blocus il y a une dizaine d’années. L’étau semble d’ailleurs se resserrer un peu plus ces derniers jours.
4h d’électricité par jour et plus de pêche pour les gazaouis
En premier, lieu Israël a décidé de fermer le seul point de passage pour les marchandises livrées à Gaza. Or, le territoire ne possède qu’une seule centrale électrique, dépendante du pétrole. Privée de cette source d’énergie, Gaza n’est plus fournie en électricité que par Israël. Evidemment au compte goutte. Ainsi, les deux millions de palestiniens de la zone doivent se contenter de trois ou quatre heures d’électricité par jour. Dans la même veine, Israël a également fermé l’accès à la pêche d’un territoire pourtant côtier. C’est une économie cruciale des locaux qui est ainsi directement visée.
Israeli drones hovering over our heads is a constant reminder that they can kill anyone, anytime. Now we get 4 hrs of elect per day since the power plant had to shut down after Israel halted the entry of fuel. It’s all dark and hot here. Turn our lights back on…Open up Gaza.
— Abier-Almasri (@abier_i) August 18, 2020
Une vague de bombardements
Selon les autorités Israéliennes, ces sanctions feraient suite à des jets de ballons incendiaires provoqués par les Palestiniens. Pour autant, c’est bien la bande de Gaza qui a subi des bombardements très réguliers dès le 6 août dernier. Entre les deux peuples, les tensions restent donc toujours aussi vivaces, et rien ne semble présager une amélioration de la situation. D’autant plus depuis que Donald Trump a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël et que les annexions de territoires palestiniens se sont encore intensifiés.
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