Invité du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro», l’ancien chef de l’Etat a déclaré vouloir «lancer des idées» et «faire des propositions».
Ses intentions sont claires : François Hollande est là pour contribuer au débat et non pour le mener. «Je ne suis pas dans une attitude qui serait une espèce d’addiction par rapport au pouvoir, a-t-il répété, ce dimanche, sur le plateau du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. Je pense que mon rôle en ce moment, c’est de lancer des idées, de faire des propositions, de réfléchir à ce que pourrait être une vision dans une crise particulièrement grave.»
L’ancien chef de l’Etat veut mettre au profit de son camp ses talents de responsable politique aguerri en appelant, dix-huit mois avant la présidentielle, à l’union de la gauche. «Nous avons besoin d’une grande force de gauche. Personne ne sera candidat pour perdre», a-t-il asséné. Un conseil que le socialiste a agrémenté d’une référence humoristique à son prédécesseur et ancien rival, Nicolas Sarkozy. «Il faut travailler plus, comme disait l’autre, si on veut gagner plus les élections.»