Le parti d’extrême droite a déploré pour sa part un blessé parmi ses agents de sécurité.
Marine Le Pen organisait un « banquet patriotique », mercredi 1er mai, à Metz. En marge de l’évènement, des militants de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) qui tentaient de tracter ont été pris à parti par le service d’ordre du Rassemblement national, comme le montre une vidéo de l’UEJF publiée sur Twitter.
Le président et des militants de l’UEJF agressés physiquement par le @RNational_off à Metz – 1er mai 2019
Communiqué de l’@uejf : https://t.co/to5tcRoYQU pic.twitter.com/d5yqqinDJC
— UEJF (@uejf) 1 mai 2019
Le Rassemblement national a pour sa part déploré un blessé parmi ses agents de sécurité. Les militants de l’UEJF « se sont montrés violents, blessant sérieusement un membre [du] service de sécurité qui s’est vu donné 30 jours d’ITT [incapacité totale de travail] », a affirmé le parti dans un communiqué. Après l’incident, le parti a déposé « plainte pour coups volontaires ».
Plainte contre plainte
« Nous déposons plainte contre le service d’ordre du RN pour coups et blessures en réunion avec usage d’armes », a de son côté affirmé le président de l’UEJF Sacha Ghozlan. « Lacrymogènes, matraques, violences. La justice doit réagir avec fermeté face à ces individus haineux qui veulent faire régner la terreur », a-t-il ajouté.
Nous déposons plainte contre le service d’ordre du @RNational_off pour coups et blessures en réunion avec usage d’armes. Lacrymogènes, matraques, violences. La justice doit réagir avec fermeté face à ces individus haineux qui veulent faire régner la terreur
— Sacha Ghozlan (@SachaGhozlan) 1 mai 2019
Sur Twitter, l’incident a beaucoup fait réagir. « Des militants du RN pris sur le vif entre haine et brutalité. Soutien aux militants de l’UEJF brutalisés », a écrit sur Twitter Nathalie Loiseau, la tête de liste de la majorité présidentielle pour les européennes. « Le Rassemblement national a beau chercher à ripoliner sa façade, les couches de peinture ne seront jamais assez épaisses pour masquer sa nature profonde », a réagi dans un communiqué Dominique Sopo, président de SOS Racisme.