L’armée va expérimenter le LBD pour ses opérations extérieures

L’armée va expérimenter, dans le cadre de missions à l’étranger, cette arme au cœur des polémiques sur les violences policières lors des manifestations des « gilets jaunes ».

L’arsenal militaire s’agrandit. Selon Le Parisien, l’état-major de l’armée de Terre a délivré pour les militaires une « autorisation d’emploi » des lanceurs de balles de défense (LBD), cette arme controversée en raison de son utilisation par les forces de l’ordre dans le cadre des missions de maintien de l’ordre durant les manifestations des « gilets jaunes ».

Il s’agit d’une expérimentation, qui ne concerne pas toute les forces armées.

Cette autorisation été donnée le 21 décembre 2018, selon un document officiel consulté par Le Parisien. Il encadre les possibilités d’utilisation du LBD pour les militaires, qui pourront l’utiliser uniquement dans le cadre d’opérations extérieures. L’arme ne sera donc pas confiée à des soldats de l’opération Sentinelle sur le territoire français. Elle sera réservée aux forces spéciales et aux unités en charge de la protection des hauts-gradés à l’étranger.

Le LBD permet de tirer des cartouches en caoutchouc de 40 millimètres de diamètre. Ce successeur du Flash-ball est considéré comme une arme à létalité réduite.

L’usage du lanceur de balles de défense pendant les manifestations des « gilets jaunes » est au centre d’une vive polémique sur les violences policières. Peu avant l’acte 17, le ministère de l’Intérieur comptabilisait 13.095 tirs de LBD depuis le début du mouvement et 83 enquêtes pour des tirs potentiellement problématiques, menées par la police des polices, l’IGPN, et celle de la gendarmerie, l’IGGN, selon le secrétaire d’Etat à l’Intérieur Laurent Nuñez.

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