Alors qu’un acte 4 de la mobilisation des Gilets jaunes est annoncé par plusieurs pages Facebook pour le 8 décembre, ce sont désormais d’autres pans de la société qui réclament d’être entendus par l’exécutif, dont les réformes à marche forcée semblent avoir braqué différents secteurs d’activités.
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Les ambulanciers contre de nouvelles dispositions de la Sécurité sociale
Ainsi, le 3 décembre, plusieurs centaines d’ambulanciers ont convergé en direction de la place de la Concorde à Paris avant de bloquer les Champs-Elysées. Ils réclament notamment la suppression de l’article 80 du projet de budget de la sécurité sociale 2017, entré en vigueur le 1er octobre 2018. Depuis cette date, la prise en charge du transport des patients revient directement aux hôpitaux et cliniques plutôt qu’à l’Assurance maladie, tout comme le choix des ambulances privées, auparavant réservé aux patients.
🔴🇫🇷 FLASH – Scènes de chaos à #Marseille, où plusieurs lycées (ici Perier) sont bloqués depuis hier matin. Les #lyceens sont de plus en plus nombreux à rejoindre le mouvement. Ils protestent contre les réformes de #Macron et soutiennent les #GiletsJaunes. https://t.co/fmU0z8ymCj
— La Plume Libre (@LPLdirect) December 4, 2018
Lycéens et étudiants contre les réformes de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur
Le même jour, porté par la contestation des Gilets jaunes, le mouvement de protestation contre les réformes dans l’Education nationale a pris de l’ampleur, avec des dizaines de blocages de lycées dans toute la France. A certains endroits, des heurts ont éclaté. Une centaine de lycées ont été perturbés à travers la France, qu’il s’agisse de blocages complets ou partiels. Parmi les académies les plus touchées figurent Toulouse, avec une quarantaine d’établissements perturbés, Versailles et Créteil, avec une vingtaine dans chacune de ces académies.
A Toulon, des lycéens sont descendus dans la rue et ont brûlé plusieurs poubelles et la police a fait usage de gaz lacrymogènes. Les étudiants de plusieurs universités ont également fait montre de leur mécontentement concernant la réforme de Parcours Sup, la plateforme d’inscription à l’université, accusée d’être inégalitaire, ainsi que la hausse des frais de scolarité pour les étrangers.