A partir du jeudi 14 février, des « stands de proximité » constitués de tables hautes, de tabourets et d’un panneau annonçant le grand débat, seront présents dans des gares et des bureaux de postes des chefs-lieux de département, révèle franceinfo samedi 9 février.
Toucher un public peu à l’aise avec internet
150 étudiants ont été recrutés pour animer ces débats, a appris franceinfo. Ils travailleront en binômes, un homme et une femme, afin de recueillir les doléances « au plus près des citoyens », selon les termes du gouvernement. Munis de tablettes numériques, les étudiants proposeront aux passants de remplir les questionnaires du site du grand débat. L’idée est de toucher un public qui n’est pas très à l’aise avec internet, ou qui ne se serait pas rendu spontanément à une réunion publique.
Il n’y aura qu’un seul stand mobile par région qui ne s’arrêtera que dans les chefs-lieux de département, souvent pour deux jours. Les premiers « stands de proximité » seront installés le jeudi 14 février à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. L’opération se terminera le 15 mars.
Les contributions seront intégrées à l’ensemble des remontées du grand débat
Selon les informations de franceinfo, c’est l’institut de sondage Opinion Way qui a été choisi pour analyser les contributions reçues sur ces stands, ainsi que des contributions recueillies par Internet. D’autres prestataires doivent être mandatés pour compléter l’étude de l’ensemble des remontées du grand débat. Les contributions récoltées sur ces stands s’ajouteront aux près de 800 000 déjà déposées sur le site du grand débat national.