Bilal Hassani, le candidat de la France à l’Eurovision, fait face à une nouvelle polémique. Le sénateur Les Républicains des Alpes-Maritimes Henri Leroy demande à ce qu’il soit « écarté du concours ». Dans une lettre adressée aux membres du jury qui ont choisi Bilal Hassani, André Manoukian, Vitaa et Christophe Willem, il écrit : « Comme beaucoup de Français, j’ai découvert stupéfait la vidéo de Bilal Hassani, candidat retenu pour représenter notre pays à l’Eurovision, se moquant des attentats de Paris qui ont fait de très nombreuses victimes (…) En tant que membre du jury français de l’Eurovision, je vous demande d’intervenir pour que Bilal Hassani soit écarté du concours. »
Non à la banalisation du #terrorisme ! @iambilalhassani candidat pour représenter la #France à L’#Eurovision2019, doit être écarté d’urgence du concours. #video @andremanou @VITAA @Willem @eurovision2019 pic.twitter.com/ntODNHtKMi
— Henri Leroy (@hleroymandelieu) 2 février 2019
Henri Leroy fait allusion à une vidéo qui vient de ressurgir sur les réseaux sociaux. On y voit Bilal Hassani danser dans la rue et chanter : « La France a vraiment souffert, attentat par-ci, attentat par-là ». On ne sait rien du contexte dans lequel elle a été tournée,
#amelbent … c’est ça votre petit chéri ? pic.twitter.com/Y0BgimkN9M
— chris (@chris52742145) 1 février 2019
Régulièrement victime de harcèlement raciste et homophobe sur Internet, le chanteur a réagi dimanche soir à ces accusation dans une interview au Parisien : « Cette vidéo est liée à la finale de la Coupe du monde, c’était un moment fou pour nous tous. Un type dans la rue hyper content a été filmé après la victoire de la France. Il sautait de joie était soulagé pour le pays après les épreuves que nous avons traversés en 2015. Il a dit tout en dansant : « la France a beaucoup souffert, attentats par ci, attentats par là ». Sa vidéo a tourné partout sur Twitter, elle est devenue virale. Les gens l’ont reprise en chansons, elle a inspiré des chorégraphies. Et j’en ai fait une aussi avec mes potes. Il n’y a rien de malveillant ». Et de conclure : « Lâchez-moi, laissez-moi tranquille, laissez-moi vivre s’il vous plaît ».
Bilal Hassani avait déjà diffusé une vidéo après la circulation de tweets qui lui étaient attribués et dans lesquels il aurait tenu des propos violents à l’égard d’Israël, où il assurait : « Ces propos, ce ne sont pas les miens. Quand j’avais 14 ans, mon compte Twitter, je n’étais pas le seul à y avoir accès. Plusieurs personnes avaient mon mot de passe et il s’est passé des choses qui étaient hors de mon contrôle et hors de ma connaissance. Je n’ai pas fait attention à nettoyer, et à vérifier et ça c’était une erreur de ma part ».