Depuis octobre 2020, la plateforme de vidéos détenue par Google affirme avoir supprimé plus de 130.000 vidéos.
Les faux récits sur le Covid-19 et les mythes antivax pullulent dans le quotidien des citoyens. Sur les réseaux sociaux, la publication de fausses nouvelles est à la portée de tous, et ce à un faible coût. Malgré les efforts de modération, les algorithmes de YouTube, comme ceux de Facebook ou Twitter, continuent de pousser des contenus toxiques. Des théories complotistes publiées par des chaînes antivax et anti-passe sanitaire, qui prétendent par exemple que des micropuces 5G sont implantées chez les patients lors de chaque vaccination.
Depuis octobre 2020, la plateforme de vidéos détenue par Google affirme avoir supprimé plus de 130.000 vidéos, pour «violation des règlements de YouTube en matière de vaccins COVID-19». Il y a un an, alors que les vaccins contre le Covid-19 étaient attendus comme une clef majeure pour venir à bout de la pandémie, YouTube avait en effet décidé d’interdire les vidéos comprenant des informations contraires au consensus des autorités sanitaires ou de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). La plateforme avait supprimé plusieurs chaînes d’antivax influents, comme celles des Français Jean-Jacques Crèvecoeur, Christian Tal Schaller, Silvano Trotta ou Salim Laïbi.