La mention du sexe sera-t-elle bientôt supprimée des cartes d’identités françaises ? C’est en tout cas ce que promeut la député Danièle Obono et son mouvement politique La France Insoumise.
En plein débat sur la loi bioéthique, la députée franco-gabonaise défendait un amendement visant à supprimer la mention du sexe à l’état civil :
« Nombre de difficultés émanent de cette mention du sexe à l’état civil, comme par exemple pour les personnes transgenres. »
#DirectAN #PJLbioéthique Notre amendement propose la suppression de la mention du sexe à l’état civil. Cette mention, qui n’a, aujourd’hui, plus aucun intérêt, a, pour les personnes transgenres et intersexuées notamment, des conséquences concrètes parfois très oppressives. #LGBT pic.twitter.com/HJHnDGWHjY
— Députée Obono (@Deputee_Obono) 3 octobre 2019
Quelques jours plus tôt, Jean-Luc Mélenchon avait déclaré à l’Assemblée Nationale :
« Il n’y a pas de vérité biologique, il n’y a qu’une vérité, elle est sociale et culturelle »
Reprenant à leurs comptes les thèses sociologiques du gender, en provenance directe des États-Unis, les députés insoumis le martèlent : la biologie ne détermine rien, tout n’est que construction sociale.
Et Madame Obono de conclure :
« (La mention du sexe à l’état civil n’a) plus aucun intérêt du point de vue de la société, et dont l’utilité, l’efficacité, ne nous semble plus avérées. »
Jugée « oppressant et oppressif » par la députée FI, adepte de l’écriture inclusive, la mention du sexe devrait donc disparaître.
Nous attendons donc les prochains amendements de la France Insoumise. Supprimer les pronoms « Il » et « Elle » jugés trop sexués ? Au profit des nouveaux pronoms neutres et fluides : « Iel », « Ul », « Ol », « Ael. »…?
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