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Comme à Paris, lors de l’acte 15, les forces de l’ordre ont été visées par des jets d’excréments.
[/vc_column_text][vc_column_text]Les « cacatov » font leur retour. Selon des responsables du syndicat policier Alliance, des fonctionnaires ont essuyé des jets d’excréments à Marseille et Montpellier samedi lors de manifestations de Gilets jaunes.
À Marseille, « il y a eu un fonctionnaire de la BAC blessé au coude par un projectile rempli d’excréments », a confirmé la préfecture de police. Quelques appels à la confection de tels projectiles, surnommés « cacatov », avaient circulé sur les réseaux sociaux avant l’Acte 16 du mouvement samedi.
Le 24 février, des faits similaires avaient été rapportés à Paris, lors de l’acte 15.
Un millier de manifestants, pas d’incident majeur
« Des sacs remplis de merde ont été jetés sur des policiers de la BAC (brigade anti-criminalité) et ont explosé. Trois fonctionnaires ont été souillés à un point inimaginable ! », a relaté de son côté Rudy Manna, responsable local d’Alliance, confirmant une information de La Provence. « Les policiers se sont sentis profondément humiliés », et les auteurs du jet n’ont pas pu être identifiés, a-t-il ajouté.
Au total, un millier de manifestants avait défilé pour le seizième samedi consécutif à Marseille, sans incident majeur, selon la préfecture de police.
À Montpellier, des manifestants « ont rempli des ballons d’excréments » avant de les lancer sur la police, « qui recevait jusque-là parfois de la peinture mélangée avec de l’acide », a déclaré Rémy Alonso, secrétaire départemental d’Alliance dans l’Hérault.
#Marseille : des policiers souillés par des jets d’excréments hier lors de la manifestation https://t.co/EshshklfvP #Faitsdivers pic.twitter.com/MqcrMYF8E2
— La Provence (@laprovence) 3 mars 2019
« Pseudos reporters » et « street-medics » anarchistes
Les faits se seraient produits aux alentours de la préfecture, où des incidents ont éclaté après une manifestation qui a réuni environ 1 000 gilets jaunes selon la police.
Alliance dénonce par ailleurs la présence à Montpellier de « pseudos reporters (qui) guettent et tentent de pousser à la faute » les policiers et cible les « street-medics », ces services de secours auto-gérés des manifestants.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]