Street Medics : ils reçoivent un tir de gaz lacrymogène pendant qu’ils soignent

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Plusieurs vidéos ont enregistré le moment où une grenade lacrymogène atterrit aux pieds de médecins bénévoles en train de soigner un blessé. Bien visibles dans leur uniforme blanc, ils se trouvaient tout près des forces de l’ordre. Sputnik a contacté l’un de ces Street medics qui s’est retrouvé au cœur des événements pour en savoir plus.

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Cette scène se déroule à Metz, le 9 février, pendant l’acte 13 des Gilets jaunes. Un groupe de Street Medics est en train de soigner un manifestant blessé à la tête. Autour d’eux, des Gilets jaunes forment une chaîne humaine.

En arrière-plan, plusieurs véhicules de CRS et des grenades lacrymogènes qui explosent à proximité. À un moment, l’une d’entre elles tombe aux pieds des médecins bénévoles, les enveloppant d’un épais nuage de gaz lacrymogène et les contraignant à interrompre leur travail.

«Je m’occupais de la victime, j’étais donc concentré sur ce que je faisais», raconte à Sputnik le Street Medic en casque blanc qui soignait la plaie à la tête du blessé au moment du jet. Il se dit incapable d’affirmer si le tir était volontaire ou non, mais juge la scène «inadmissible». L’homme ajoute que ses protections n’ont pas pu le protéger, qu’il avait du mal à respirer.

La séquence ne permet pas de voir ce qui se passe du côté des manifestants, mais une autre vidéo, qui a enregistré la même scène du côté des forces de l’ordre, montre de nombreux Gilets jaunes rassemblés dans le secteur. Difficile d’affirmer si des échauffourées sont en cours. Cette deuxième séquence permet également de constater que les Street medics se trouvaient non loin des CRS et étaient bien visibles avec leurs T-shirts blancs affichant une croix rouge et leurs casques.

«Je suis citoyen, Gilet jaune et ancien pompier volontaire qui en a marre de voir mes compatriotes blessés et qui a décidé de leur venir en aide», confie à Sputnik ce secouriste bénévole qui a requis de nous l’anonymat.

L’homme explique qu’il fait partie du mouvement depuis le 17 novembre, Gilet jaune ayant commencé par les ronds-points. «Je suis monté à Paris pour l’acte 4. J’ai vu bon nombre de blessés sur place», poursuit-il, répondant à l’interrogation quant à ses raisons pour apporter son aide aux Gilets jaunes.

Source sputniknews.com – lire la suite de l’article

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