La marque française s’est engagée à produire 220 000 pièces pour l’organisation des JO, mais aussi et surtout 115 000 pièces pour les athlètes engagés. Mais l’entreprise, basée dans l’Aube, traverse de grosses difficultés financières et les livraisons tardent.
L’horloge tourne et le Coq ne dort plus très bien. La délégation française des Jeux olympiques sera-t-elle livrée et habillée à temps en tenues et équipements officiels signés le Coq Sportif, l’équipementier officiel choisi par l’équipe de France et Paris 2024 ? La marque, fondée en 1882 à Romilly-sur-Seine, dans l’Aube, s’est pourtant engagée à produire quelque 220 000 pièces pour l’organisation Paris 2024 – tels que le staff, mais aussi des bénévoles et des arbitres -, mais aussi, et surtout, 115 000 pièces, dont 20 000 dites de « performance », pour les athlètes engagés dans les compétitions olympiques.
Or, l’entreprise traverse actuellement de grosses difficultés financières et les livraisons tardent. Si certaines fédérations, comme le judo, le cyclisme ou le surf, ont bien été livrées, la plupart, c’est sûr, vont devoir attendre leur équipement début juillet, à quelques jours du début officiel de l’olympiade parisienne. « C’est tard« , admet le patron du Comité olympique français, interrogé par France Bleu Breizh Izel, jeudi 6 juin. Mais David Lappartient veut rester confiant : « C’est effectivement un sujet sur lequel nous sommes tous les jours. On fait le point fédération par fédération avec Paris 2024. On a un cabinet qui suit tout cela. Oui, il y a un peu de retard, mais pas de nature à affecter la livraison en tant que telle ».