Les restaurateurs, qui ne connaissent pas encore la date de réouverture de leurs établissements, devront payer pour ouvrir leurs terrasses éphémères, après des mois de fermeture forcée.
Environ 9.800 établissements concernés
Les dates d’ouvertures des restaurants n’ont pas été encore annoncées, mais les professionnels du secteur savent déjà qu’ils devront raquer ! La mairie de Paris a en effet décidé d’établir un tout nouveau règlement concernant les étalages et les terrasses. Cette nouvelle mesure s’appliquera à partir du mois de juillet, explique Le Parisien. Celle-ci met donc fin aux extensions gratuites de terrasse, qui permettaient la bonne application des règles de distanciation sociale. Mise en place en mai 2020, cette charte autorisait effectivement les bars et restaurants à créer une terrasse éphémère gratuitement dans le contexte sanitaire. 9.800 établissements ont pu profiter de ce dispositif l’été dernier.
La ville s‘endette
Afin de justifier son geste, la mairie de Paris invoque la dette croissante de la ville. « Nous avons fait un gros effort depuis le début de la crise et les restaurateurs nous ont remerciés pour cette aide qui a permis de les sauver. Mais à partir de juillet, les terrasses et les extensions éphémères seront payantes et les tarifs seront harmonisés » déclarait Olivia Polski, l’adjointe chargée du commerce au quotidien. Le manque à gagner n’est pas le seul argument avancé par la mairie de Paris. En effet, le nombre de plaintes pour nuisances sonores aurait explosé durant ces périodes d’ouverture. L’amende pour cette infraction était même passée de 135€ à 500€ pour dissuader les professionnels de la restauration de fermer ces espaces après 22h.
La colère des restaurateurs
Sans surprise, les restaurateurs sont sortis de leurs gonds à l’annonce de cette décision. Après des mois de fermeture forcée, c’est le coup de grâce, du moins pour ceux qui peuvent encore rouvrir. « Nous demandons le prolongement de la gratuité des terrasses éphémères jusqu’à la fin de l’année car les professionnels de la restauration sont encore trop fragiles » déclarait au quotidien Franck Delvau, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie Paris Ile-de-France.
LIRE AUSSI > DES MAGISTRATS VERBALISÉS POUR AVOIR MANGÉ À LA TERRASSE D’UN RESTAURANT CLANDESTIN À PARIS
Le mépris après six mois de sacrifices
Coup dur pour les professionnels de la restauration. Alors que le calendrier des réouvertures reste très flou – ce qui n’étonnera personne vu la gestion catastrophique de cette crise – les restaurateurs ne pourront pas compter sur ce petit, mais symbolique, soutien de la ville. Car si la mairie se plaint d’un manque à gagner de 34 millions d’euros, qu’en est-il des finances de ces restaurateurs, qui ont pourtant continué à payer leurs charges durant ces six mois de fermeture forcée ? Combien d’établissements vont subir une liquidation ? Combien de personnes vont-elles finir sans ressources ? Voilà visiblement tout ce qu’a à offrir l’équipe d’Anne Hidalgo à ceux qui font pourtant tourner la machine à Paris : du mépris.
Le Média pour Tous
Voir ou revoir :
« L’amende pour cette infraction était même passée de 135€ à 500€ pour dissuader les professionnels de la restauration de fermer ces espaces après 22h. »
Je beug, soit il y a une coquille et il faut remplacer fermer par ouvrir
soit remplacer dissuader par inciter
non?
« dissuader de fermer après 22h » = « empêcher les restaurateurs d’effectuer la fermeture du restaurant au delà de 22h »
La fermeture était souhaitée avant 22h pour pas entrainer des tapages.
au temps pour moi !
la fa ti gueu sans doute.
J’ai essayé de rameuter du monde pour demain et résultat lundi 4 personnes disaient vouloir venir et finalement demain… bah je ne serai accompagnée que d’une (et encore pas sûr!)
marreu