Selon la Fondation Abbé-Pierre, 300.000 personnes sont actuellement sans-abri en France. C’est deux fois plus qu’en 2012.
À l’approche de l’hiver, le nombre de sans-abri reste très élevé en France. C’est un triste constat communiqué ce 15 novembre par le délégué général de la Fondation Abbé-Pierre au Journal du Dimanche : « Le chiffre actuel tourne autour de 300.000 SDF. Cela signifie deux fois plus qu’en 2012 et trois fois plus qu’en 2001. C’est effrayant », rapporte Christophe Robert à l’hebdomadaire. « Ce chiffre doit être un électrochoc ». En 2012, l’Insee faisait état de 143.000 sans-domicile fixe dans l’hexagone.
300 000 personnes sont #SansDomicile en France. On en comptait 143 000 en 2012… « On ne sauvera pas les uns sans les autres » disait l’#abbéPierre. Il est urgent d’agir ! #Ensemble #Fraternité #LesUnsAvecLesAutres
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— FondationAbbéPierre (@Abbe_Pierre) November 15, 2020
Des chiffres qui donnent le tournis
La Fondation Abbé-Pierre révèle quelques chiffres, basés sur ses travaux préparatoires concernant le mal-logement. Parmi ces sans-domicile fixe, environ 185.000 occupent les centres d’hébergement, 100.000 sont accueillis dans des lieux d’accueil pour migrants, et 16.000 se regroupent dans des squats ou des bidonvilles. À ces chiffres déjà vertigineux, s’ajoute le nombre de sans-abri, difficilement quantifiable.
La Fondation redoute « une bombe à retardement »
En plus de ce terrible bilan, Christophe Robert craint un accroissement de la précarité à la fin de la trêve hivernale. « Avec la crise économique et le chômage de masse, beaucoup de gens risquent de ne plus pouvoir payer leur logement […] Et les expulsions vont reprendre à partir du 1er avril prochain. Nous devons anticiper cette bombe à retardement ». Pour faire face à cette éventualité, il demande « la création d’un fonds d’aide au paiement des loyers et des charges dotées de 200 millions d’euros ». En amont, la fondation souhaite développer des solutions de logements durables et plaide ainsi pour la construction de 150.000 logements sociaux d’ici un an. Actuellement, malgré l’ouverture de plus de 9.000 places supplémentaires d’hébergement, la situation reste « très tendue », regrette-t-il.
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Macron s’était pourtant engagé en 2017…
Ce constat alarmant tranche, sans surprise, avec l’engagement pris par Emmanuel Macron lors des premiers vœux de son mandat.
« Je veux que nous puissions apporter un toit à toutes celles et tous ceux qui sont aujourd’hui sans abri. Le gouvernement s’est beaucoup engagé ces derniers mois dans cette direction et a beaucoup amélioré les choses, mais il y a encore des situations qui ne sont pas acceptables […] Nous continuerons donc l’effort indispensable pour réussir à pleinement respecter l’engagement que j’ai moi-même pris devant vous ».
Emmanuel Macron redit son « engagement » « d’apporter un toit » à « toutes celles et ceux qui sont aujourd’hui sans-abri »
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— franceinfo (@franceinfo) December 31, 2017
Sur ce point comme sur beaucoup d’autres, Macron a failli.
Le Média pour Tous
Nous allons voir fleurir ce genre d’articles d’ici à 2022.
Oui, la paupérisation de la société c’est grave, oui, il y a des gens qui souffrent, oui, il faut lutter contre cela, mais méfiez vous, ils vont nous proposer le revenu universel, ce thème jusque là exclusif à certains politiques et capitaines d’industrie, arrive dans les discours d’ONG.
http://emmaus-europe.org/declaration-commune-pour-une-meilleure-protection-europeenne-du-revenu-minimum-37533.html
Seulement, le revenu universel c’est l’esclavage, car nous seront totalement dépendant de l’état. (Plus de manif, plus d’esprit libre, juste l’obéissance pleine et entière).
Gardez les yeux ouverts
C’est bien cette tolérence française de la misère qui à conduit ce pays dans la haine et l’indifférence généralisée. Chacun enfermé dans son individualisme accusant les pauvres d’être ceux qui ne sont rien, qui ne traversent pas la route pour s’en sortir.
En orgueilleux et fiers citoyens de ce pays donneur de leçons que nous sommes, nous allons à présent briller pour le monde et lui montrer comment aller vers le fascisme 2.0
Personne ne devrait coucher dehors. Obligeons certains sans abris à se soigner et hébergeons les dans des centres psychiatriques ou de désintoxications jusqu’à leur guérison et après leur guérison, aidons les à trouver un travail et un logement social. Le plus difficile sera pour les autres qui ne sont ni alcooliques, ni drogués, ni déficients mentaux…mais étant sans travail ne trouveront aucun bailleur pour les loger…En France, nous sommes obligés d’avoir un travail pour avoir un logement. Et les bidonvilles étant interdits, ceux qui n’ont pas de travail couchent sur le trottoir et ne peuvent même pas avoir une cabane… Lire la suite »