La capacité de gestion du maintien de l’ordre de Didier Lallement a été remise en cause par de hauts gradés des CRS et de la gendarmerie nationale.
Médiapart a publié samedi 7 mars des notes internes aux forces de l’ordre révélant les pratiques du préfet qualifiées de « légalement douteuses » et « contraires à la législation ainsi qu’à la réglementation en vigueur ».
En septembre 2019, des notes provenant de hauts responsables de la gendarmerie ont été transmises au média numérique. Ils y dénoncent des pratiques douteuses, que l’on peut qualifier d’« illégales ». Lors de la manifestation des Gilets Jaunes, et de la marche pour le climat le 21 septembre 2019 à Paris, Lallement a donné la consigne d’« impacter » les manifestants. Cette directive a choqué les hauts gradés. Ils décrivent les ordres donnés comme « volontairement dérogatoires aux dispositions des articles L-211-9 et R 211-13 du CSI [code de la sécurité intérieure] ». Ils dénoncent également les consignes concernant les techniques d’encerclement : « À plusieurs reprises, la PP [préfecture de police] a ordonné des manœuvres d’encagement, consistant à fixer l’adversaire. Ceci contrevient aux dispositions légales et réglementaires ». Les nasses doivent en effet contenir une issue. Hors, on l’a vu lors de nos nombreux reportages, aucune échappatoire n’est possible et les grenades de gaz lacrymogène sont massivement utilisées.
Quand la gendarmerie n’obéit plus aux ordres du préfet
D’après la gendarmerie, la technique ordonnée est « de nature à exaspérer la population et à nourrir un sentiment de défiance vis-à-vis du pouvoir et des forces de l’ordre ». Elle est aussi « susceptible de générer des mouvements de foule, potentiellement dangereux ». Lors de la mobilisation des pompiers du 15 octobre 2019, les manifestants pris dans une nasse ont commencé à enjamber la rambarde du pont de la Concorde pour contourner le barrage, afin d’échapper aux gaz lacrymogènes. Le chef de l’escadron a finalement décidé de désobéir aux ordres du préfet en escortant les manifestants jusqu’au métro, dans le but d’éviter les accidents.
Un haut fonctionnaire de police a commenté cet acte : « Notre code de déontologie prévoit que l’on puisse désobéir si l’ordre est jugé illégal ou dangereux. Mais c’est très rare que ce soit appliqué, surtout face au préfet. » Il ajoute : « Le contact avec les manifestants et le recours à la force doivent être l’ultime réponse. Si cet emploi n’est pas justifié, il est absolument illégal. Non seulement on a un préfet qui donne des ordres contraires à la réglementation, mais si personne ne lui dit rien, sa stratégie fait tache d’huile et devient le modèle. »
Médiapart révèle également que, sur une messagerie interne partagée entre CRS, un désaccord concernant les ordres donnés au BRAV, lors de la journée de mobilisation des Gilets Jaunes du 18 janvier dernier, apparaît : « Les black blocs ne bronchaient pas. Ça a commencé à dégénérer quand les BRAV ont commencé à intervenir. » Le CRS y décrit également la fin de la manifestation, gare de Lyon : « les BRAV se sont mis à foncer dans le tas. […] C’est incroyable de foncer dans le tas comme ça alors que ce n’était pas conflictuel ».
Rappelons que c’est lors d’une nasse que Manu, Gilet Jaune, a été éborgné par un projectile le 16 novembre 2019. Son avocat Arié Alimi a confié à ce sujet que « la nasse telle qu’elle est ordonnée par le préfet Lallement constitue une infraction pénale. Elle est d’une gravité extrême en particulier lorsqu’elle est suivie de gazage et de tirs de lanceur de balles de défense sur les manifestants piégés. C’est justement ce qui est arrivé à Manuel ».
Le préfet qui n’est « pas dans le même camp » que ses concitoyens, n’est donc pas non plus dans le même camp que la loi. Mais n’ayez crainte, l’IGPN est sur le coup !
https://www.youtube.com/watch?v=QaGmU4REFeg
Le Média pour Tous
Que peut on commenter , lorsque vous avez face à vous un préfet de police qui a ses PROPRES codes de déontologie..et qui écume à la vue du sang ! Il ne se respecte pas lui même , lui demander de respecter le peuple …….. Mais que dis je , » Nous ne sommes pas dans le même camp Mâââdaâââmeuuu »
Puisses t-il prendre sa casquette et s’en retourner de où il vient !
un tas de merde sous la casquette
« (…) la technique ordonnée est « de nature à exaspérer la population et à nourrir un sentiment de défiance vis-à-vis du pouvoir et des forces de l’ordre ». Elle est aussi « susceptible de générer des mouvements de foule, potentiellement dangereux ». (…) « Les black blocs ne bronchaient pas. Ça a commencé à dégénérer quand les BRAV ont commencé à intervenir. » « les BRAV se sont mis à foncer dans le tas. […] C’est incroyable de foncer dans le tas comme ça alors que ce n’était pas conflictuel ». Un haut fonctionnaire de police a commenté cet acte… Lire la suite »
Ce qui se passe en France actuellement avec les fonctionnaires de l’État, est à même de donner une lecture réactualisée et tout autant relativisée de ce qui s’est passé durant l’occupation de la France. Ce Préfet, aux vus des images et de tous les témoignages déjà recueillis contre lui, fait que son prédécesseur de 1942 Amédée Buissière qui était convaincu de combattre des communo-terroristes… n’était peut-être pas un si grand criminel de guerre que ça, puisqu’il avait les convictions de là où s’exerçait la force à cette époque. Ici, comme on le voit et l’entend, avoir un gilet jaune pour… Lire la suite »
Et bien il serait temps que la vérité éclate au grand jour. Parce que c’est honteux la façon dont est traité le citoyen lambda qui manifeste. C’est anti démocratique et tendancieux
Il n’est pas à sa place, ce préfet!
lui et castaner deux personnages qui ne devrait pas faire partie du gouvernement , protégés par macron qui est bien content de terroriser les manifestants pour les dissuader de se rebeller
La question est : a-t-il agit
de son propre chef ou lui en a t on souffle l ordre ?
les deux nature différente Jean Moulin 39/45 Lallement 2017/2022 oui nous allons vers un pouvoir néo facho ces la seule solution pour cette bande d’aventurier capitalisant pour rester au pouvoir ??????
Dans ce cas là qu’attend la gendarmerie pour mettre le préfet en état d’arrestation, ils attendent une autorisation spéciale pour faire appliquer la lois ou bien juste de se faire greffer des couilles ???
le problème est que les plus hauts gradés ont été acheté par Macron !