La commission antiraciste des Nations unies a recommandé à « l’Etat de Palestine » de lutter contre l’antisémitisme et les incitations à la haine et de protéger journalistes et dissidents.
La commission antiraciste des Nations unies a critiqué les autorités palestiniennes dans un rapport rendu public jeudi, appelant « l’Etat de Palestine » à agir contre les « discours de haine racistes et les crimes de haine », et notamment contre les incitations à la violence contre les Israéliens et les Juifs.
La Commission de l’ONU sur l’élimination des discriminations raciales (CERD) a indiqué dans un rapport consacré aux Palestiniens qu’il s’inquiétait « des discours de haine dans certains médias, en particulier dans ceux qui sont contrôlés par le [groupe terroriste palestinien du] Hamas, sur les réseaux sociaux, dans des déclarations publiques de responsables et dans les programmes et manuels scolaires ».
« Ces propos attisent la haine et sont susceptibles d’inciter à la violence, en particulier les discours de haine contre les Israéliens – qui renforcent également parfois l’antisémitisme », poursuit le rapport.
C’est la première fois que le panel critique des officiels palestiniens, selon UN Watch, une organisation basée à Genève.
La Commission appelle également Ramallah à mieux protéger les journalistes, les défenseurs des droits de l’Homme et les dissidents politiques ; à agir contre les incitations à la violence de la part des personnalités publiques, de politiciens et des responsables des médias et à supprimer les images et les textes incendiaires et discriminatoires des manuels scolaires.
Le panel recommande également aux responsables palestiniens de garantir que les minorités jouissent de leurs pleins droits et des services publics, en particulier les Bédouins, et que les minorités puissent également se faire représenter de manière appropriée dans la politique.
Dans le rapport intitulé « Observations de conclusion sur les deux rapports périodiques combinés consacrés à l’Etat de Palestine », la commission estime que la présence israélienne en Cisjordanie, ses implantations et le blocus de Gaza représentent de « graves défis pour la mise en oeuvre de ses obligations par l’Etat selon les termes de la Convention ».
Lors de la 99e session de la commission qui a eu lieu au début du mois, pendant un examen de « l’Etat de Palestine, » certains délégués se sont référés aux exemples de contenus anti-israéliens et anti-juifs dans les manuels scolaires et dans les médias publics palestiniens.
« Ce qui a eu lieu cette semaine est sans précédent », a dit Hillel Neuer, directeur d’UN Watch, après la session. « Depuis 1974, quand Yasser Arafat et l’OLP ont été accueillis aux Nations unies, c’est la première fois que l’intérêt de l’instance mondiale se concentre officiellement sur le racisme, les discriminations et l’antisémitisme palestiniens ».
« La commission antiraciste des Nations unies a critiqué les autorités palestiniennes dans un rapport rendu public jeudi, appelant « l’Etat de Palestine » à agir contre les « discours de haine racistes et les crimes de haine », et notamment contre les incitations à la violence contre les Israéliens et les Juifs. » Considérant cette commission et l’approche inhérente à la Palestine qui figure dans ses conclusions, il convient de tirer une conclusion: L’ONU, est aussi utile à la résolution des problèmes dans le monde, que l’est un cheval mort pour la tractation d’un attelage. D’une part, quiconque s’emploie à ouvrir… Lire la suite »