Les principaux indices boursiers cèdent et se replient en réaction à la guerre commerciale qui s’intensifie entre les États-Unis et la Chine. Après que Pékin a riposté à l’introduction des taxes douanières américaines, Wall Street, le CAC 40 et la Bourse de Hong Kong ont reculé de plus de 2%.
Après l’annonce par Donald Trump de nouvelles taxes douanières à l’encontre de la Chine, les bourses, notamment européennes, n’en finissent plus de baisser. Et après la riposte annoncée par Pékin, le phénomène n’est pas prêt de s’arrêter.
Ce lundi 5 août, le CAC 40 a cédé 2,06%, tandis que le DAX allemand et Londres ont respectivement reculé de 1,68% et 2,52%. En Asie, l’indice de Hong Kong a plongé de 2,85%, ce qui est partiellement dû aux manifestations qui se poursuivent dans la ville. À Wall Street, les principaux indices ont perdu plus de 2%, tandis que le Dow Jones a chuté de près de 850 points, soit de 3%.Les marchés financiers réagissent de cette façon à la riposte de Pékin qui fait monter d’un cran les tensions entre les deux pays dans le domaine commercial. En effet, le gouvernement chinois a ordonné aux sociétés publiques de suspendre leurs importations de produits agricoles américains, a relaté ce 5 août l’agence Bloomberg. En outre, pour la première fois depuis la crise financière de 2008, la Chine a laissé le yuan s’enfoncer sous le seuil clé de 7 pour un dollar américain.
À quoi s’attendre maintenant?
Donald Trump dénonce régulièrement le taux de change chinois et le non-respect de la clause d’importer davantage de produits agricoles américains, a rappelé, citée par Les Echos, la société française Aurel BGC, entreprise spécialisée dans les activités auxiliaires de services financiers.
«Le dialogue est-il encore possible? Va-t-on vers une guerre commerciale totale?», s’est-elle demandée.
Nouvelle pique de Trump contre Pékin
Le Président états-unien a encore une fois vivement critiqué la Chine ce 5 août.
«La Chine a fait baisser le prix de sa devise presque au niveau le plus bas de son histoire. Cela s’appelle une manipulation des changes», a-t-il tweeté.