Le 20 janvier prochain, Joe Biden succédera à Donald Trump après une cérémonie d’investiture. La capitale se prépare d’ores et déjà à de vives tensions.
Une investiture à haut risque
Mercredi 20 janvier se tiendra la cérémonie d’investiture du 46ème président des États-Unis Joe Biden, à Washington. Cependant, cette investiture inquiète le camp démocrate qui s’attend à d’importantes manifestations suite à l’invasion du Capitole, le 6 janvier dernier, par des militants pro-Trump.
La maire de Washington, Muriel Bowser, a ainsi exhorté les Américains à ne pas se rendre dans la capitale fédérale afin de suivre l’investiture mais plutôt d’y « participer de façon virtuelle », étant donné les conditions sécuritaires mais aussi sanitaires. Lundi 11 janvier, le ministre de la Sécurité intérieure des États-Unis a par ailleurs démissionné de ses fonctions, cinq jours après l’intrusion au Capitole, qu’il avait auparavant qualifié de « tragique » et « écœurante ».
15.000 militaires à Washington
Très critiqué pour avoir tardé à déployer la Garde nationale lors de l’invasion du Capitole par des manifestants pro-Trump, le Pentagone a cette fois-ci pris les devants en autorisant le déploiement de 15.000 soldats le jour de la prestation de serment. 6.200 militaires sont déjà sur place, ils devraient être 10.000 dès ce week-end pour enfin être rejoints par 5.000 soldats supplémentaires le 20 janvier.
La maire de la capitale a également demandé la déclaration de l’état d’urgence pendant l’investiture de Joe Biden afin de débloquer de nouveaux fonds liés à la sécurité, que Donald Trump a approuvé. Cité par plusieurs médias outre-Atlantique, un document interne du FBI affirme que des partisans armés du président sortant pourraient participer à des manifestations à Washington mais aussi à travers tout le pays.
Après le #Capitole, le FBI craint des attaques dans les États et à Washington avant l’investiture de #JoeBiden https://t.co/PaO0QQ2DQD pic.twitter.com/KHnhihepRh
— France Inter (@franceinter) January 12, 2021
Une cérémonie particulière
Le mercredi 20 janvier, à midi précise, l’ancien vice-président de Barack Obama prêtera serment sur les marches du Capitole, main droite levée et main gauche sur la Bible. 74 jours après sa victoire sur le candidat républicain Donald Trump (306 grands électeurs contre 232), le nouveau président tiendra un discours sur sa politique future une fois la fanfare militaire terminée. Entouré de Barack Obama, Bill Clinton et George W. Bush, il compte d’ores et déjà lancer un appel à l’unité. Cependant, suite aux récents évènements du Capitole additionnés à la crise sanitaire actuelle, le passage en revue de troupes aura sa « déclinaison virtuelle », selon les organisateurs.
La cérémonie se terminera après que le nouveau président se soit recueilli sur la tombe du soldat inconnu, accompagné de ses prédécesseurs, hormis Trump. « A tous ceux qui se posent la question, je n’irai pas à l’inauguration le 20 janvier », a déclaré le président sortant le 8 janvier. Trump, de plus en plus isolé suite à le défection de plusieurs de ses ministres, maintient que l’élection lui a été volée.
Le dernier refus d’assister à la cérémonie remonte à 1974, par Richard Nixon, alors plongé dans le scandale sexuel du Watergate.
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Voir ou revoir :
Les pro trump n’ont jamais voulu faire un putsch, c’était une manif, avec ses débordements serte mais une manif ! Ils sont rentré chez eux le soir même sans prolongations et il n’y a rien eu, pas d’incendies, pas de destructions, pas de meurtres (sinon eux-mêmes se faisant shooter par des policiers). Toute la gauche joue la dessus pour exercer une autorité zélée et fabriquer un faux climat de guerre civile. 3 mois consécutifs de BLM qui ont pris la société en otage, ok imotep… Une soirée au capitol avec monsieur bison qui prend un selfie, stupeur et tremblement !… Lire la suite »
« l’élection lui a été volée. » Elle n’a pas été volée à TRUMP mais à la majorité des électeurs américains au regard des témoignages et faits qui corroborent une fraude sans précédent occultée par des magistrats corrompus bloquant les recours juridiques. Ajouter à cela, la puissance financière derrière la propagande anti-nationaliste, la même qui finance les antifas, BLM… et la corporatocratie issue de la Silicon Valley qui n’aurait pas d’existence sans les fonds vautours internationaux (dont la spécialité est d’endetter les états et occasionnellement les ruiner) qui l’alimentent. Les hordes « révolutionnaires », financées par SOROS & Co, ont fait plus de dégâts… Lire la suite »
Pendant ce temps en Belgique, l’effet NoFAKEMADE
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