La commission européenne recommande d’autoriser uniquement l’entrée de voyageurs vaccinés sur son territoire. Mais pas ceux qui ont utilisé le vaccin russe Spoutnik V, toujours proscrit par l’UE.
Le 19 mai dernier, les 27 ont approuvé une recommandation de la Commission Européenne ayant pour but d’instaurer un cadre réglementaire commun quant aux entrées sur le territoire. Celle-ci préconise d’accepter sur leur territoire uniquement les personnes vaccinées avec Moderna, Pfizer-BioNTech, AstraZeneca, Johnson & Johnson et même dans certains cas avec le sérum chinois Sinopharm. De son côté, le vaccin russe Spoutnik V, toujours invalidé par l’Union, ne fait pas partie de la liste.
La Russie accuse l’UE de ralentir volontairement l’autorisation de Spoutnik V
Evidemment, du côté de Moscou, la nouvelle a du mal à passer. Le directeur du service russe des renseignements extérieurs Sergueï Narychkine accuse même Bruxelles de retarder volontairement la normalisation du Spoutnik V. Ce dernier va jusqu’à affirmer que l’Agence Européenne du Médicament reçoit « des signaux que [leur] donnent des personnes haut placées de l’Union européenne » en défaveur du vaccin. Difficile de ne pas croire en cette thèse lorsque l’on se souvient que l’UE avait autorisé le vaccin américain en à peine dix jours. Le vaccin russe, lui, attend depuis maintenant 9 mois.
Un vaccin pourtant très efficace
Cette recommandation, bien que non contraignante, est encore plus étonnante lorsque l’on sait que le vaccin Russe est efficace à 91 % selon le Lancet, soit plus que le suédo-britannique AstraZeneca et autant que les américains Pfizer et Johnson & Johnson. De plus, le vaccin Spoutnik V a déjà été adopté par plus de soixante pays à travers le monde.
Décision politique
Un délit de faciès en somme, sur fond de tensions politiques entre la Russie et les Etats-Unis, se répercutant sur l’Union Européenne dont les décideurs sont soudés lorsqu’il s’agit de défendre les lointains intérêts atlantistes. Il est vrai que les frictions tendent à s’intensifier entre les deux parties, notamment sur la question de l’Ukraine ou plus récemment sur la gestion des ressources énergétiques en Antarctique.
Laquais des USA
Les pseudos raisons scientifiques derrière la non reconnaissance du Spoutnik V en Europe peinent à apporter une légitimité à des choix politiques qui n’ont au final que peu à voir avec l’égard que porte l’Union Européenne à la santé de ses résidents. En effet, en toute logique, plus les doses disponibles seront nombreuses plus vite les européens pourront être protégés. Mais pour ce faire, il faudrait évidemment aller à l’encontre des intérêts américains et faire preuve d’indépendance…
La petite Union Européenne attend-elle que maître Joe Biden le lui ordonne pour agir en faveur du bien commun plutôt qu’en faveur du bien américain ?
Le Média Pour Tous
ce seras la meme chose pour les vaccins cubains c,est geopolitique depuis aout dernier il fallait s,attendre a ce que les vaccins non occidentaux ne soit pas autoriseren territoire occidental
Bientôt, les vaccins à ARNm seront rendus obligatoires et les doses seront administrées à l’aide de seringues hypodermiques tirées par des fusils.
Mais rassurez vous, c’est pour votre bien et celui des autres, puisque ces vaccins :
humiliations rituellesgestes barrières.Tout va bien, on est en démocratie